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L’un des plus gros échecs dans ma vie, d’un point de vue extérieur, ça a été de ne pas retrouver de travail pendant presque deux ans.

Mais… l’une des plus belles opportunités de ma vie, ça a été de ne pas retrouver de travail pendant presque deux ans !
Je vous raconte l’histoire ?
En 2014, j’arrive au bout de mon CDD dans une entreprise qui fabrique de la crème de cassis. Je suis diplômée ingénieure agroalimentaire depuis un an, et j’aime travailler en laboratoire de recherche et développement. La région de Dijon, c’est plutôt bien pour ça. On y retrouve la crème de cassis (pour le kir à l’apéro), le pain d’épice, la moutarde et les cornichons. 😋

Je viens d’un endroit tranquille à mi-chemin entre Paris et Dijon. Mes parents, qui m’ont toujours soutenue, ont financé mes études. Ma sœur vit près de chez eux, et toute la famille de mon mari habite aussi dans le même petit coin de France, à un peu moins de 2h de Dijon.
Alors, quand en 2014 mon CDD se termine, une vraie question se pose : est-ce qu’on reste sur Dijon, où je pourrai facilement retrouver du travail, ou est-ce qu’on privilégie la proximité avec la famille ?
On a choisi la famille. (voir l’article Comment faire des choix)
Mon mari obtient sa mutation et nous revenons vivre là où nous avons grandi.
Là où il y a très peu d’industries agroalimentaires et encore moins de laboratoires de recherche et développement.

2015 et 2016 : je cherche un nouveau travail. Officiellement, je recherche très activement un nouveau travail. 🤓
En réalité, je me remets doucement d’une période de grand épuisement suite à des études intenses combinées à une probable mononucléose. 😴 Je n’ai pas une motivation débordante. Moi, je veux juste créer et dessiner. Mais bon, « faut chercher du travail ».
J’envoie peu de CV bien ciblés, je décroche des entretiens. On me dit : « vous avez fait un bon entretien, mais on a pris l’autre candidat qui avait plus d’expérience. »
Échec de ma recherche d’emploi. On ne veut pas de moi ni dans les brioches, ni dans le Chablis.
De toute façon, je viens de découvrir les pastels secs, et je suis bien chez moi à dessiner ! Désolée Papa Maman et Chéri ! 😅
Je ne sais même plus comment, je décide de tenter quelque chose dans l’entrepreneuriat. Ma première idée c’est d’animer des ateliers autours des jus de légumes.

Mais avec ma conseillère en création d’entreprise, on se rend rapidement compte que mon idée ne sera pas rentable. Alors je lui montre mes dessins…
Elle sera ma première cliente. Je me lance dans les portraits d’enfants et d’animaux aux pastels secs ! Je suis plutôt douée pour ça et ce que je fais plaît. J’ouvre ma page Facebook à ce moment-là. C’est pour ça qu’elle s’appelle encore fannys.pastels
Cette activité est hautement rentable (non c’est pas vrai) : au prix où je vends mes tableaux, ça revient à 4€ de l’heure. Brut. Il faut encore déduire le coût du matériel, et c’est sans compter les charges.
Bref. Entre-temps on trouve la maison de nos rêves ou presque de nos rêves, je m’y sens tout de suite chez moi. On achète un corps de ferme à rénover avec du terrain pour ma jument.
On a donc beaucoup de travail, la maison à isoler, tout le terrain à défricher et à aménager…
Quand, en mars 2017, j’ai l’envie impérieuse d’ouvrir un blog sur internet. Comme ça. Je crois que mon mari n’était pas très heureux de me voir y passer des journées entières. C’est qu’on avait déjà tellement de choses à faire ! 😅

Mon premier article présente la méditation de la lumière, mon deuxième article en BD cartonne. De fil en aiguille, je me lance dans le développement personnel, jusqu’à aujourd’hui où je pratique la libération émotionnelle et énergétique.
J’ai raccourci la fin parce qu’aujourd’hui, je voulais juste montrer comment l’échec apparent de ne pas retrouver de travail a été en réalité une merveilleuse occasion pour découvrir une autre voie professionnelle qui me passionne énormément !
À souligner : je n’ai pas parlé de tous les doutes inhérents à une reconversion, car ce n’était pas le sujet, mais je ne voudrais pas non plus donner l’impression que ça s’est fait dans une fluidité parfaite.
Conclusion : je suis très heureuse aujourd’hui de faire ce métier !
Une prochaine fois, je pourrai raconter comment je suis passée du blogging à l’accompagnement pour se libérer des souffrances émotionnelles. 😉
Je te souhaite d’avoir une activité que tu aimes 💜
Avec Amour,
Fanny

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