Ceci est une newsletter illustrée, envoyée à mes abonné·es le 11 mars 2025.

Environ une à deux fois par semaine, j’envoie par email mon meilleur contenu avec des outils pratiques et des partages personnels pour accueillir ses émotions, apaiser ses peurs et retrouver plus de sérénité et d’amour en soi – et toujours avec les petits bonhommes !
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Bon, aujourd’hui on va parler d’un sujet, pas le plus joyeux… Alors si le thème du cancer te fait sentir mal → ne lis pas cette newsletter 😉
Au sommaire :
- Ce qui m’est arrivé
- Pourquoi c’est important de sortir du sentiment d’impuissance
- Comment j’ai fait
Ce qui m’est arrivé
(Là je raconte un peu ma vie, mais heureusement après on parle de trucs qui pourraient être utiles à d’autres que moi.)
Dans la newsletter précédente, je te disais que je me suis fait opérer deux fois, en septembre et en décembre derniers. Je partageais les pratiques qui m’ont le plus aidée à traverser cette période difficile.
J’ai donc eu un cancer du rein.
Ça paraissait petit, alors j’étais très confiante. On enlève la tumeur et c’est réglé !
Sauf que lors de l’opération en septembre, le chirurgien est venu me voir juste après pour m’annoncer que la tumeur avait évolué plus vite que prévu… Au lieu d’une tumeur bien délimitée dans sa capsule, elle avait commencé à sortir dans la veine rénale.

Là, ça a été vraiment dur, car le risque n’était plus le même… des cellules cancéreuses ont pu potentiellement aller se promener ailleurs dans le corps.
L’opération s’est très bien passée, et tout allait bien un mois plus tard.
Mais aux examens de décembre… la tumeur avait repris. Il n’y avait plus le choix : il fallait enlever le rein entier. 10 jours après je me faisais opérer de nouveau ! Il y avait heureusement une place au bloc le 23 décembre (c’était libre, parce que quand ça ne presse pas, on évite généralement de se faire opérer pour Noël…). C’était donc parfait pour moi.
Cette deuxième opération s’est également très bien déroulée, et maintenant je récupère. Il s’agit d’une forme rare de cancer du rein pour laquelle il n’y a pas de chimiothérapie. L’aspect positif, c’est que je n’ai pas subi de chimio. L’aspect négatif, c’est justement qu’il n’y a pas de chimio possible…
Donc, on surveille de très près par imagerie médicale. Les derniers examens étaient bons 👍

Sortir du sentiment d’impuissance
Quand on a un cancer, la médecine nous dit qu’il n’y a rien qu’on puisse faire nous-même en dehors de suivre le parcours médical. (À part arrêter de fumer. Je ne fumais pas.)

Qu’on ne se méprenne pas : je suis très reconnaissante envers la médecine et le service hospitalier qui m’a prise en charge.
Le problème est qu’on se sent très impuissant. On a juste l’impression de subir les soins, passivement, de n’avoir la main sur rien… Or, le sentiment d’impuissance nous coupe de notre énergie de vie. Il nous affaiblit mentalement et émotionnellement. Il nous fait glisser vers le désespoir… Et tout cela n’aide certainement pas notre corps à aller mieux.
Il est donc important de sortir de ce sentiment.
Agir
(Selon l’énergie qu’on a et nos possibilités.)
Pour ma part, j’ai trouvé très efficace de passer à l’action sur ce que je pouvais contrôler et améliorer, dans la mesure de l’énergie que j’avais. Et en gardant en tête que c’est pour soutenir mon corps au mieux (et pas pour remplacer la chirurgie qui, dans mon cas, était vraiment nécessaire).
J’ai donc adopté une alimentation plus saine qu’avant, évidemment en gardant du plaisir ! J’ai utilisé mes différents outils pour me relaxer et gérer les émotions difficiles (cf newsletter précédente). Je me suis remise au sport dès que j’ai pu. Le sport est un bon moyen pour se sentir plus fort, plus capable ! Et j’ai pris des rdvs pour bénéficier de soins complémentaires, notamment énergétiques.

Important : ne pas se culpabiliser parce qu’on se dit qu’on pourrait faire encore plus, encore mieux pour guérir. On n’a vraiment pas besoin de se rajouter le poids de la culpabilité dans ces moments-là ! On fait ce qu’on peut, comme on peut.
Lâcher prise
(Je sais, c’est facile à dire mais difficile à faire).
La deuxième chose qui m’a aidée à sortir du sentiment d’impuissance est sûrement la plus importante : la spiritualité.
Je me suis concentrée sur faire confiance à Dieu (ou à la Source, l’Univers, la Vie, selon ce qui te parle le plus). J’ai lâché prise sur ce qu’il pouvait arriver après, car de toute façon je n’avais aucun moyen de savoir à l’avance si je devrais encore subir des soins médicaux. Je me disais que quoi qu’il arrive, j’allais le traverser (parce que pas le choix) et que cela allait me faire grandir.
Ce lâcher-prise n’a cependant été possible qu’après avoir libéré les angoisses qui me pesaient trop, en étant accompagnée par une thérapeute et aussi en autonomie avec la libération émotionnelle.
J’ai ainsi décidé de m’abandonner « dans les bras de Dieu ». C’est très libérateur. Ça me permet de revenir au présent plutôt que de spéculer sur l’avenir. J’observe que selon les sujets, c’est un exercice de conscience que j’ai besoin de refaire régulièrement.

Bon, j’ai un peu beaucoup parlé de moi, pour vous donner des nouvelles et expliquer pourquoi je fais une pause dans mon travail… Cette newsletter n’a pas été facile à écrire ni illustrer, j’observe que je n’ai pas encore totalement digéré les événements 😉
Cependant, je vais bien, je suis de bonne humeur la majorité du temps, encore un peu fatiguée mais sinon ça va, et j’ai le moral ☀️
❌ Je prends déjà bien soin de moi, donc merci de ne pas m’envoyer de conseils au sujet du cancer ou de comment aller mieux. Vous êtes plus de 4500 à lire ma newsletter, je n’ai juste pas l’espace mental pour recevoir des conseils 😉
En même temps, vous êtes des lecteurs super bienveillants, et j’ai reçu des messages adorables, donc merci à vous 💜

Je te souhaite une belle santé 💜
Avec Amour,
Fanny

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