« Avec lui, j’ai enfin trouvé l’amour. » « Si elle me quitte, ma vie est finie. » « Il ne veut plus me parler, je me sens maaaaaal »… Bref. On a tous établi des liens d’attachement avec les autres sans s’en rendre compte. TOUS. Il s’agit en fait de dépendances, émotionnelles, matérielles, narcissiques, etc. On peut avoir trouvé un certain équilibre, mais on n’est pas libre. Parce que notre bien-être dépend des autres.

Alors, les liens d’attachement, c’est quoi en fait ? Et comment fait-on pour s’en libérer ?

Je t’explique tout ça en BD !

Notes :

Les liens d’attachements dont je vais te parler ici concernent les relations entre adultes. L’article n’a donc rien à voir avec le développement de l’enfant. En fait, il s’agit plutôt de liens de dépendance.

Pour illustrer, nous allons suivre un personnage vivant une dépendance affective, ce qui est le plus parlant… mais il existe de nombreux types de liens d’attachement, certains qui semblent a priori plus « positifs », d’autres plus « négatifs ».

Je souhaite ici montrer comment il est possible de mieux se comprendre soi-même, je présente mes excuses aux professionnels et autres personnes averties si je n’emploie pas toujours les termes appropriés 😉

Important : se libérer des liens de dépendance ne signifie pas s’éloigner de ses proches. Il s’agit d’établir des relations basées sur l’amour, la bienveillance, le respect mutuel…

Les liens d’attachement

Se sentir en manque

Il est très commun de ressentir un manque en soi, comme si on avait un trou noir à l’intérieur.

Fannys - Ressentir un manque comme un trou noir

On vibre ce manque sans le savoir. Comme un message envoyé autour de soi.

Fannys - vibrer le manque

Vibrer un manque, c’est un peu comme émettre un signal radio

Fannys - Vibrer un manque comme émettre un signal radio

Les ondes sont invisibles mais le message est transmis.

Vibrer un manque, c’est aussi un peu comme de jeter des pierres dans un lac :

Fannys - Vibrer un manque comme jeter une pierre dans l'eau

Le message va se répandre en ondes circulaires…

Fannys - Le message de manque comme les ondes circulaires

S’attacher

Sans s’en rendre compte, on va alors attirer et être attiré(e) par une personne de la même tonalité

Fannys - Attirer et être attiré selon sa vibration

Et on va croire qu’elle seule peut combler ce vide en nous…

Fannys - Croire qu'un autre peut combler son manque

Fannys - Etre ébloui par ce que l'autre nous montre de lui

Fannys - Etre ému du cadeau qui nous comble

Fannys - Chercher à donner en retour

Fannys - Montrer à l'autre qu'on a ce qui peut le combler lui

On tombe amoureux…

« Avec lui/elle, j’ai enfin l’impression d’être entière/entier »

« C’est ma moitié »

Fannys - Tomber amoureux

Un lien d’attachement s’est créé.

Fannys - Créer un lien d'attachement

Ressentir de l’attachement

Ce que l’autre nous apporte, on ne peut pas lui prendre, car c’est une partie de lui/d’elle

Fannys - Ce que l'autre nous apporte fait partie de lui

Au quotidien, on peut ne pas voir ou ne plus voir cet attachement

Fannys - Ne pas avoir conscience du lien d'attachement

On croit aimer l’autre. C’est en fait un « amour » conditionnel

Fannys - L'amour conditionnel

…qui crée une dépendance plus ou moins forte…

Fannys - Dépendance à quelqu'un

…qui fait inévitablement souffrir un jour…

Fannys - La souffrance de la séparation

…et qui peut facilement basculer vers la haine.

Fannys - La haine lors d'une séparation

La même chose peut se reproduire avec une autre personne

Fannys - Rencontrer quelqu'un qui vibre comme nous

Et se reproduire encore avec d’autres personnes…

Fannys - Tomber à nouveau amoureux

Les liens d’attachement se créent aussi sous différentes formes

Fannys - Différents liens d'attachement

…au fond c’est la même chose.

L’attachement peut n’être ressenti que par l’une des deux personnes

Fannys - Attachement à sens unique

Se détacher

On peut finir par se rendre compte de ces liens et réagir !

Fannys - Couper un lien d'attachementFannys - Ressentir la douleur du manque

…et chercher une solution.

On peut chercher trèèèèèèèès longtemps

Fannys - Chercher une solution à sa douleur

Et puis un jour…

Fannys - Prendre conscience qu'il faut regarder en soi

On pense (enfin) à chercher en Soi

Fannys - Hésiter à regarder en soi

Fannys - Ne pas oser regarder en soi

Chez certains l’ouverture est rouillée

Fannys - Refuser de regarder en soi

Chez d’autres elle est verrouillée, par une partie de nous-même (inconsciente) qui a veillé à protéger notre intégrité physique ou psychologique

Fannys - L'inconscient peut vérouiller l'accès à nous-même

On peut aussi se faire aider

Fannys - Se faire accompagner

par un ami, la famille, un thérapeute

parce que parfois, les premières choses qui sortent, coincées depuis trop longtemps, sont douloureuses…

Fannys - Se libérer des choses enfouies en soi

Fannys - Le passé douloureux a besoin d'être accepté

ces pièces de nous-même ont besoin d’être acceptées, pardonnées, transmutées

(l’aide d’un professionnel est recommandée !)

Pour n’en conserver que la force constructive.

Fannys - La force tirée de ses expériences passées

Avec le recul, on peut voir comment toutes nos expériences se complètent pour former ce qu’on est aujourd’hui.

Se libérer

Et c’est en cherchant à l’intérieur, en Soi…

Fannys - Chercher en Soi

…de plus en plus profondément…

Fannys - Regarder profondément en Soi

…qu’on finit par trouver ce qu’on cherchait !

Fannys - Trouver ce qu'on cherchait en Soi

Passée l’euphorie première…

Fannys - Joie d'avoir trouvé

…on comprend que pour combler pleinement le manque qu’on ressent…

Fannys - Pièce trop petite pour combler le manque

…on va devoir augmenter l’Amour de Soi !

Fannys - Augmenter l'Amour de Soi

La complétude est en nous, ne cherchons plus à l’extérieur ce que nous possédons déjà à l’intérieur !

Fannys - Complétude, Joie et arc-en-ciel

Aimer

Alors on peut créer des relations d’Amour vrai, d’Amour inconditionnel

Fannys - L'Amour inconditionnel

Tout en se sentant libre et léger

Fannys - Aimer quand même

On est rayonnant, on vibre l’Amour !

Fannys - Vibrer l'Amour

On peut alors apporter notre contribution

Fannys - Aider les autres

Pour conclure, et pour commencer !

Fannys - Aimez-vous vous-même

C’est à toi !

Si toi non plus tu ne veux plus vivre ce genre de situations, dans lesquelles tu as l’impression de devoir supplier pour obtenir ce dont tu as besoin :

Fannys - Je ne veux plus me sentir mal

Tu peux commencer par prendre conscience de tes liens de dépendance. Aller voir en toi-même quelles sont les dépendances qui se sont installées. Aller questionner les parties de toi qui demandent à d’autres personnes : « aime en moi ce que je n’aime pas moi-même ». Apporte leur ta bienveillance. La clé c’est l’Amour de Soi !

La bienveillance envers toi-même est un excellent début !

La mini-BD offerte : De la dépendance affective à l’Amour de soi

Pour aller plus loin, je te propose une mini-BD avec un petit exercice qui t’aidera à :

  • commencer à sortir de la dépendance affective
  • mettre de la conscience sur tes besoins non satisfaits
  • prendre soin de tes besoins par toi-même
  • avancer vers plus d’Amour de soi !

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Avec Amour

Fannys

F pour Fannys

358 thoughts on “Les liens d’attachement : s’en libérer !”

  1. J ai adoré ! Ç est très parlant et plein d’humour. Merci pour ce moment de lecture sur ce sujet qui selon moi, mériterait d ‘être abordé au sein des écoles. Pour le bien être de tous, et peut-être que cela éviterait certains drames.

  2. Magnifiquement expliqué et illustré en symbole je suis très émue après cette lecture, et touchée par tant de bienveillance. Quel talent de transmission bravo !!

  3. Bonjour,
    Je me pose certaines questions quand même.. Comment peut on aimer sans attachement déjà ?
    Quand on aime, on a peur de perdre l’autre à cause de l’attachement je suppose, mais si il n’y a pas d’attachement comment ça se passe ? Comment est ce qu’on ressent toute les choses liées à l’amour ? Est ce que si on peut l’autre on s’en fiche ? Est ce que les projets qu’on aimerai faire par amour a cause de l’attachement on en aura plus rien à faire sans attachement ? Je ne comprends pas… Je sais que mon ego parle mais j’ai peur de me détacher de cet attachement justement, malgré le fait qu’il me fasse plus mal qu’autre chose…
    Mon copain s’est détaché de tout, même de moi. J’ai peur de le perdre si je me libéré de cet attachement aussi (parce que je me dis que dans ce cas… Qu’est ce qui nous lira et nourrir à notre amour ?) selon moi, et dites moi si je me trompe, c’est l’attachement qui fait qu’on ai toutes ces attentions envers l’autre, et qui finalement nourrisse notre amour…. Mais comment ça se passe sans lui ? 😭

    1. Bonjour Laura,

      Je te remercie pour ton commentaire !
      Quand j’ai écrit cet article, j’ai utilisé le mot « attachement », mais l’article serait probablement plus clair avec le mot « dépendance ». Le sujet de cet article, c’est les liens de dépendance, et notamment les liens de dépendance affective.
      Est-ce plus clair avec ce mot là ? L’amour et la dépendance affective sont deux choses distinctes, mais qui s’entremêlent souvent dans nos relations.
      Quand on aime quelqu’un sans dépendance, oui bien sûr qu’on a encore des attentions envers cette personne, et non on ne s’en fiche pas et on n’est pas indifférent. Simplement, notre bien-être ne dépend pas (ou pas uniquement) de cette personne, et on ne se sent pas dévasté en son absence.
      Je t’invite à discuter de ta situation avec un professionnel qualifié, qui saura te donner des réponses plus précises et surtout des réponses personnalisées par rapport à ce que tu vis.

      Je te souhaite le meilleur ❤
      Fanny

  4. A la fois touchante et pertinente, cette planche de bande dessinée aborde avec légèreté un thème qui mériterait d’être plus abordé de nos jours. Merci pour ce moment plaisant et utile à mes doutes, je tâcherai de m’en souvenir dans ma quête de réconciliation avec la petite moi accroupie dans mon passé, qui me fait quelques croche-pieds de temps en temps. Et simplement : bravo. Existe-t-il un format broché ? Merci et bonne continuation !

    1. Merci beaucoup pour le commentaire ❤
      Aucun de mes article n’est disponible au format broché… désolée, je sais que beaucoup de lecteurs l’attendraient, ce n’est pas dans mes projets en ce moment.
      Je vous souhaite une merveilleuse réconciliation intérieure 🙂

  5. Bonjour,
    J’ai adoré vos illustrations ! Elles sont d’une intelligence… Merci au site qui a publié un article qui m’a permis de les découvrir. Et je tenais à vous faire part de ma gratitude sur votre propre site. Comme on dit, des images valent mieux que des longs discours, et via la BD, quel talent de pouvoir mettre de l’humour sur un sujet si important et complexe. BRAVO !

  6. Bonjour
    je tenais simplement avec beaucoup de humilité vous dire merci,pour cette exploitation la BD est juste réaliste.
    Merci pour ce travail et de m’avoir permis de résoudre bien d’autres problèmes que j’avais dans ma vie et m »empechais de vivre pleinement ma vie.MERCI

    1. Bonjour,
      Merci beaucoup pour votre commentaire, je suis très heureuse que ma BD vous ait été utile 🙂
      Je vous souhaite plein de bonheur ❤

  7. Je trouve cette BD vraiment intéressante. Un outil merveilleux pour faire d’autres pas. Seulement en la lisant pour une première fois et en faisant le petit exercice à la fin, j’ai fait 2 découvertes incroyables, 2 émotions que j’agissais envers ma conjointe en lui demandant inconsciemment de répondre à ces besoins identifiés ce soir… maintenant, il ne me reste qu’à lui dire dans l’humilité… qu’à m’aimer… action et courage mon Pat! Merci bcp Mme Fanny ♥

    1. Merci beaucoup Patrick pour ce témoignage ! ♥
      Je suis heureuse que la BD t’ait été utile 🙂
      Je te souhaite plein d’amour

  8. … mais l’attachement est un processus de base dans le développement d’un individu (cf. Winnicott, Lorenz, Harlow et Bowlby, !)… l’attachement, lorsqu’il est secure, est une formidable ressource dans la construction identitaire chez l’Homme et le détachement ne pose pas le moindre problème… Tous les liens d’attachement ne sont donc pas toxiques et selon leur type d’insécurité (si le lien est insecure !), le détachement nécessite tantôt plus, tantôt moins, de « déchirement » ! Je suis surprise de ne pas voir, dans la BD, le pendant lié à l’attachement « salutaire »… dommage !

    1. Bonjour,
      Merci pour ces précisions !
      Oui, dans l’article il s’agit plutôt des liens de dépendance affective en effet, je n’avais pas utilisé le terme approprié quand j’avais fait cet article.

    2. On parle bien la de l’attachement toxique entre deux adultes et non d’une mère avec son enfant , cr qui est foncièrement différente puisque l’enfant a besoin de l’énergie de ses parents pour devenir un adulte accompli

  9. Bonne analyse, je m’y retrouve…
    Mon commentaire est :
    pour bien vivre ta vie, cherche en toi encore et encore jusqu’à ton dernier souffle le comment du pourquoi, aime-toi autant que tu aime les autres, ne te sous-estimes pas, ne te surestimes pas, sois heureux d’être ce que tu es, ne te compare pas car tu es unique, respecte-toi autant que tu respecte les autres, et fuis les personnes toxiques.

  10. Super clair! Mettre l’inconscient en image, c’est un peu comme la souffrance en mots, c’est le premier pas vers la guérison, la libération! A utiliser sans modération.

  11. Bonjour 😊

    Je suis déjà passée par ce cap mais sincèrement c’est la première fois que je tombe sur une explication aussi sympa….

    Franchement magique 😊

    Je cherchais un article qui parle de détachement.
    Parce que aujourd’hui je me rend compte que j’arrive beaucoup plus facilement à laisser aller les choses de ma vie que je ne peux pas contrôler et je voulais en savoir un peu plus sur ce sujet et je tombe sur cet article.

    Très bien expliqué et illustré

    Je pense l’envoyer à quelques personnes.

    Je crois que faut être attentif aux autres et savoir exactement à quel moment c’est le moment parce que tout le monde n’est pas forcément prêt ou disposé a comprendre certaines ou voir même se rendre compte de certaines vérité.

    En tout cas merci pour la piqûre de rappel, merci pour les autres car tout le monde a besoin d’être éclairé.
    On forme une chaîne

    Bonne continuation 😉

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire ! ❤
      Je suis contente pour toi que tu puisses lâcher prise sur ce qui ne peut pas être contrôlé ! 🙂
      Je te remercie aussi pour les partages de l’article.
      Très belle continuation à toi aussi

  12. bonjour

    j’ai bien aimé la partie sur la dépendance, la souffrance que ça engendre quand on devient dépendant de l’autre, quand l’autre, ou soi-même, peut-être une béquille… sans laquelle on se sent mourir. cette illusion que l’autre nous comble.

    mais je me suis demandée sur la partie de la pièce manquante que l’on peut combler en cherchant en soi… je me dis que peut-être on ne la trouve jamais cette pièce manquante ! que le manque fait partie de l’humain… sinon on n’aurait plus aucun désir.

    et que c’est peut-être ça qu’on découvre dans ses liens aux autres, en thérapie, quand on se met à chercher en soi.

    alors je me dis que peut-être la solution pour ne plus être dans des telles relations de dépendance, c’est d’accepter cette pièce (ces pièces) manquante.

    en fait je n’arrive pas à croire à cet être comblé que l’on pourrait être… ça me paraît être autant une illusion que celle de ne faire qu’un à deux.

    suis-je la seule à ressentir ça ?

    1. Bonjour Isadora,

      Merci pour ton commentaire ! 🙂
      Oui tu as tout à fait raison, quand tu dis d’accepter la pièce manquante ! L’acceptation est nécessaire dans tous les cas si on veut aller vers du « mieux-être ».
      Je ne sais pas si on peut être totalement comblé au niveau de la personne, peut-être que oui ou que non.
      Je pense cependant que nous sommes des êtres complets, comblés, au niveau de notre partie divine, que c’est notre nature profonde de vivre dans la plénitude. Mais j’ai bien conscience que c’est de l’ordre de la croyance 😉 En tout cas, quand je connecte avec cette partie en moi, je me sens vraiment bien et comblée.

      1. Bonsoir Fanny,
        « En tout cas, quand je connecte avec cette partie en moi, je me sens vraiment bien et comblée. »
        Quand et comment y parviens tu? As tu noté un moment particulier ou un comportement singulier qui te mène à cette connexion conduisant à cette plénitude ?
        je suis comme Isadora, je suis perplexe bien qu’abreuvé des notions très répandues dans le développement personnel… L’impression de vivre une histoire sans fin.. comme dans un rêve ou ce qu’on souhaite atteindre s’éloigne de plus en plus à chaque pas que l’on fait vers lui..
        Il m’est arrivé à de très rares reprises de toucher à une sorte de grâce, de joie immense et inexpliquée… je ne faisais rien de particulier, jeter des déchets végétaux dans une déchèterie ( c’est dire ! ) , et à une autre occasion, je me suis senti envahi d’un sentiment de bien être absolu, fugace mais réel, j’étais chez moi , dans un couloir devant un placard.. je ne pensais à rien de particulier.. Quand on pense que la plupart d’entre nous déployons des efforts démesurés pour y parvenir , alors que ces instants magiques peuvent survenir… aussi soudainement ,fortuitement , sans prévenir , sans attente particulière de la partie consciente en nous qui mène sa quête avec acharnement…
        il faut peut être… arrêter de chercher..

        1. Merci Vincent pour ton beau témoignage !
          Je suis d’accord pour arrêter de chercher ! Et accepter aussi de vivre des moments où ça va moins bien. Souvent, on cherche à tout prix à aller bien, en fuyant ce qui ne va pas en nous, en le refusant, ou en le niant, et donc ça ne peut pas marcher.
          À titre personnel, dans les moments où je ne me sens pas bien, quand je fais l’effort de plonger en moi, et d’accepter ce qui me dérangeait, en le ressentant et en l’accueillant au niveau des sensations du corps notamment, ensuite je me sens en paix, ou dans l’amour, ou dans la joie. Ça n’a rien changé à la situation extérieure, mais je la perçois différemment. Par contre, si je ne fais pas cet effort, et que je continue à penser à ma situation (qui ne me plaît pas) au niveau mental, que je continue à alimenter mes émotions avec, c’est sûr que je vais me sentir de plus en plus mal.
          Et pour répondre à ta question : je me sens particulier bien et comblée, soit quand je me pose pour aller à la rencontre de ce qu’il y a en moi (comme une méditation), soit dans la nature. Ou dans d’autres occasions aussi, quand je ne remplis pas ma tête de préoccupations et que je vis l’instant présent. Souvent, le matin chez moi, je me sens juste super bien, sans raison apparente (mes projets n’étant pas plus avancés que la veille, mais je sens que tout va bien). Bien sûr, c’est aussi « facile à dire », car je n’ai pas de problème majeur dans ma vie. Il me semble que c’est justement dans les moments de calme qu’on peut s’entraîner le plus facilement à se sentir bien ! On n’apprend pas à naviguer pour la première fois au milieu d’une tempête 😉

      2. Bonjour superbe BD
        elle contient la réponse à ma question du jour, pas besoin de contacter ma thérapeute !
        merci bcp !
        « À titre personnel, dans les moments où je ne me sens pas bien, quand je fais l’effort de plonger en moi, et d’accepter ce qui me dérangeait, en le ressentant et en l’accueillant au niveau des sensations du corps notamment, ensuite je me sens en paix, ou dans l’amour, ou dans la joie. Ça n’a rien changé à la situation extérieure, mais je la perçois différemment »

        c’est la description de la méditation ou d’une méditation bouddhiste, je lis un livre a se sujet justement… il faut donc que je persévère !

        Bonne journée a vous

        1. Bonjour Cédric,

          Merci pour ton commentaire ! Heureuse que mon article t’ait aidé 🙂
          Super cette méditation !

          Belle journée également <3

    2. Bonjour,
      Merci pour ce poste Fanny.
      Etant en plein processus, je peux dire que pour bien comprendre ou trouver cette fameuse pièce manquante il y a peut-être besoin de la nommer autrement. Je me permets donc de vous conseiller de lire un livre sur le lâcher prise. Le résultat est le même selon moi, en travaillant le lâcher prise on se recentre sur sois même. Le truc est bien de ne pas être dépendant des autres pour être heureux, mais d’être sois même heureux et ainsi de pouvoir le transmettre. Bien entendu ces propos n’engagent que moi.

  13. Je ne m’en lasse jamais !!! Ma sœur, une amie, mes parents vivent en ce moment et peut être depuis toujours ce que tu décris dans ces liens d’attachement, et enfin je peux être comme ton dessin « on peut alors contribuer auprès de l’autre en lui montrant avec amour que son « JE » est en dehors de son cœur ». J’adore tes articles donc je l’ai fait suivre à mon amie qui me remercie car c’est exactement ce qu’elle vit et elle a adoré les dessins (j’espère qu’elle est d’ailleurs allée flaner son ton blog)!!!

    Mes meilleurs voeux pour toi Fanny et lumineuse continuation sur ton chemin qui est aussi le nôtre.
    Merci d’être là

    Mélanie

    1. Coucou Mélanie,
      Merci beaucoup !!! C’est très touchant.
      Je suis contente que cet article puisse être utile 🙂
      Excellente année aussi, et plein d’Amour à toi et tes proches ❤

  14. Bonjour Fanny,

    J’ai écrit un Roman au sujet des abus sexuels chez les garçons. En regardant des dessins sur internet, j’ai vu ton site.
    Certains de tes dessins représentent l’état émotionnel du personnage principal.
    Si tu me donnes ton accord, j’aimerais en utiliser quelques-uns à la fin des chapitres.
    Bien entendu, je mettrais les références, ton nom, BD, etc.., à la fin de mon Roman

    guyjulien04@hotmail.com

  15. J’ai trouvé très juste l’analyse qui est faite sur les liens de dépendance…le traitement en BD avec des textes clairs m’est allé droit au coeur…C’est un langage qui a fait résonance avec ma propre histoire. Merci.
    Après des années de psychothérapie qui m’ont aidées à aller chercher les clés…je pense avoir trouvé QUELQUES pièces manquantes à la compréhension de mon scénario…mais le chemin n’est jamais terminé…il continue jusqu’au dernier souffle…et cheminant…en changeant de regard…on continue à apprendre de soi et des autres.
    La sophrologie m’aide beaucoup à cette recherche d’estime de soi et de paix intérieur

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire !
      Heureuse que la BD te parle 🙂
      C’est vrai que c’est un chemin qui dure toute la vie.
      Bravo pour ce que tu as déjà accompli !

  16. Wouah cette BD est super…je me sens concerné par ce sujet et j’y travaille actuellement avec une psychologue…parce-que je n’ai plus envie de souffrir comme ça…merci

    1. Merci Laure pour ton commentaire !
      Et bravo à toi, pour l’envie et le courage d’avancer, bravo d’avoir été chercher l’aide dont tu avais besoin auprès d’une psychologue !
      Je te souhaite le meilleur et plein d’Amour 🙂

  17. Merci Fanny pour cette BD, elle me parle tellement que je me dis que j’aurai pu la dessiner moi -même… que j’aurais aimé la dessiner moi même et ressentir tout ce que tu as ressenti en la dessinant. Merci car tu m’aides à trouver ma voie. Celle d’aider les autres dans le partage et l’amour inconditionnel. Alors du fond du cœur, Merci. Magali

    1. Je te remercie Magali ! 🙂 Je suis touchée
      Ouiiiii suis ta voie, dans le partage et l’Amour ! C’est merveilleux 🙂

    1. Bonjour à tous
      Attention à ce que véhicule cette bd, qui d’ailleur est très bien réalisée.
      L’attachement est le propre de l’homme, et plus largement le propre des mammifères. C’est parce qu’il existe que nous avons des familles, des groupes d’amis, une société
      Il ne faut pas confondre L’attachement et les troubles de L’attachement.
      Rompre les liens de L’attachement consiste à se re centrer sur soi,
      Cela peu donner au final des êtres froids, insensible à l’autre ou non concerné par ce qui leur arrivé.
      Attention donc au prosélytisme tout azimuts, les réseaux sociaux peuvent faire beaucoup de dégâts

      1. Rémy,
        C’est là une pensée bien évidente de notre société, hors se détacher ne veut pas dire « s’en foutre », « être froid ». C’est simplement se rendre compte que l’autre, qui n’est qu’un miroir de soi, ne peut vous apporter qu’amour, si le détachement est là; Si vous êtes, comme le montre si bien la BD, dans l’attachement il y a un « contrat », une condition. Hors, comme le montre l’amour inconditionnel, qui arrive par le détachement, et qui n’est pas de la froideur c’est toujours inconditionnel. Et illimité. La pensée Vedas et bien d’autre culture millénaire en font démonstration et l’explique bien mieux que moi. Qui avait d’ailleurs le même système de réflexion de prudence .

        1. Merci Sandra pour cette réponse ! Tout à fait d’accord avec toi, en effet avec l’Amour inconditionnel, on établit des relation bienveillantes et chaleureuses 😉

  18. Quelle belle idée cette présentation en BD..bravo pour votre talent! Je suis ravie de voir le cheminement avec « nos liens » mais il manque à l’histoire le tout début de vie! 😉Il manque l’attachement chez le bébé, puisque c’est là qu’il commence et qu’il est « vital »… vous pourriez nous le faire en BD? Je vois beaucoup de parents qui pourraient bénéficier de mieux comprendre la théorie de l’attachement de John Bowlby pour élever leur enfant…. intéréssée?

    1. Bonjour Christel,
      Merci pour ton commentaire 🙂
      C’est une très bonne idée, mais je n’ai pas encore d’enfant donc pas d’expérience. Sur ce blog, je ne parle que de ce que j’ai pu expérimenter 😉

  19. Bonjour Fanny
    Je suis triste car j’ai quitté ma copine que j’aime beaucoup par altruisme. Je l’ai quittée car elle était trop attachée et ne se rendait pas qu’heureuse avec moi, elle était également en dépression car elle se comparait beaucoup à ma réussite professionnelle, se sentait nulle et se mettait souvent dans des états très alcoolisés ou très dépressifs. Elle me reproche d’etre Aussi la cause de ces états et de ne pointer que ces faiblesses. J’ai préféré la quitter par amour car j’ai pensé que c’est la meilleure façon qu’elle arrive à se rendre heureuse et s’aimer pour ce qu’elle est. Elle est consciente du problème, travaille beaucoup sur elle fait une thérapie je suis très fier d’elle mais j’ai le sentiment d’etre Un boulet qui l’empeche De se rendre heureuse toute seule et de s´aimer pour ce qu’elle est. Je culpabilise car je doute que cela ne soit pas la meilleure façon de l’aider. Elle me dit que tout le monde pense que je ne suis qu’un connard qui ne l’aime pas assez pour rester avec elle pour l´aider. Mais moi j’ai peur que cela soit la meilleure façon de l’aider et de pouvoir nous rendre heureux ensemble même si cela nous rend triste à court terme. Pourriez vous m’aider Fanny? Peu de personne comprenne cette situation
    Je vous remercie

    1. Bonjour,

      Tout d’abord, je dois vous dire que votre message m’a beaucoup touché… on voit bien à travers votre message la compassion, votre empathie « mouillée » pour elle… Selon moi, vous êtes une belle personne vous avez fait de votre mieux. Derrière votre courage, votre compassion, il y a une tristesse profonde… Vous devez, pour votre bien et pour son bien (même si pour elle, ce n’est pas une bonne chose) de vous détacher et essayer de la laisser même si au fond de vous, vous n’avez pas envie… ! N’oubliez pas qu’une rupture suscite deux versions différentes… elle ne voit pas le bien que vous avez fait, son mental est produit par des choses négatives et c’est normal qu’elle voit tout négatif… vous ne pouvez pas vous battre, vous êtes déjà épuisé ! Elle a juste vécu un tsunami intérieur, elle doit absolument faire un ménage intérieur et retrouver l’amour de soi.(apprivoiser son corps et l’aimer à nouveau).. De toute façon, on ne peut jamais se prémunir d’éventuelles souffrances car elles font partie de la vie. Vouloir y échapper c’est impossible. La vie est faite de pain noir et de pain blanc. On dois tous l’accepter comme part entière des règles du jeu de l’existence. Résister à cette réalité ne fait que renforcer le mal être. Je peux déjà vous dire qu’elle vous remerciera un jour, le moment venu… elle s’en souviendra de sa vie… ! Ne vous culpabilisez pas, vous êtes une belle personne ! J’admire vraiment ce que vous avez fait pour elle ! Il est temps de penser à vous, de vous libérer de cet attachement…. ! Courage. Camille

    2. Bonjour Papillon,
      Merci pour ta confiance !
      Je ne suis ni coach, ni thérapeute, je ne fais que partager mes réflexions sur mon blog 😉
      Je t’invite surtout à t’écouter profondément, à écouter ce que te souffle ton intuition, au-delà de la peur (qui est souvent mauvaise conseillère), et au-delà de la culpabilité (qui est un lourd fardeau, ne nous aidant pas à avancer).

  20. Bonjour Fanny,

    Merci pour ce travail qui je n’en doute pas se veut généreux. J’ai déjà partagé votre site, j’en ai discuté autour de moi.
    J’ai qq questions : que faites-vous si votre conjoint change pour différentes raisons qui ne seraient que la conséquences des aléas de la vie que n’importe qui pourrait connaître, comme un licenciement, une vulnérabilité nouvelle due à un accident physique (perte de mobilité après accident de travail), ou psychologique suite à la perte de proches ….etc ?
    Ce que je veux dire par là c’est qu’il me semble qu’aimer profondément quelqu’un ne conduit par forcément au bonheur. Autrement on se sépare des gens facilement finalement…
    J’ai fréquenté qq1 qui avait plus ou moins le même discours que vous et en y réfléchissant il m’apparaît être une position extrême : peut-on vraiment se combler totalement soi-même ?
    Qu’en dites-vous ?

    1. Bonjour Jean-Martin,

      Merci pour ton commentaire 🙂
      Se combler soi-même ne veut pas dire couper les relations, bien au contraire ! Je dirais qu’il s’agirait alors de relations sans attentes, accepter l’autre tel qu’il est. C’est peut-être idéaliste et d’ailleurs je n’en suis pas là ! 😉 en tout cas, pas tout le temps.

      Quant à savoir ce que je fais si… et bien, je n’en sais rien, je ne spécule habituellement pas sur le fait que tel ou tel truc pourrait arriver, et dans tous les cas si cela doit arriver, j’écoute mon intuition pour savoir quoi faire (enfin, je l’écoute de mon mieux). La voix du Soi profond hein, pas la voix du mental 😉

  21. Bonjour Fanny,
    Je vous remercie pour votre partage d’information sur les liens d’attachement. Le fait de lier l’idée à l’image m’a aidé à mieux comprendre ce mécanisme. Votre travail m’a inspiré pour la recherche de solutions concrètes dans mon travail de bioénergétique. En effet nous avions déjà déterminé que ces liens d’attachement étaient la source de pertes importantes d’énergie vitale. Nous avons à présent déterminé que chaque lien d’attachement avait une fréquence de résonnance et qu’ils étaient lies à des manques (grâce à votre travail) qui ont également une fréquence de résonnance, et qu’il est possible de combler ces manques par d’autres fréquences. Une fois les manques comblés par ces fréquences, l’énergie revient et la personne est désensibilisée de sa dépendance. Nous avons déjà des résultats intéressants sur la gestion des certaines addictions qui étaient dues à des formes de manques et de dépendances.
    Encore merci pour votre travail et votre partage de connaissance de façon simple et abordable.

    1. Bonjour Lucien
      Merci beaucoup pour ce commentaire 🙂
      Ton travail est très intéressant, j’ignorais qu’en bioénergétique on pouvait combler des manques par certaines fréquences. J’avais déjà remarqué qu’en effet, on perdait beaucoup d’énergie à entretenir des liens de dépendance. C’est super que vous ayez trouvé une solution qui aide à sortir de certaines addictions ! 🙂
      Je te souhaite une excellente continuation dans ce travail !

  22. Merci beaucoup Fannys pour tes BD et ton travail ☺, j’ai dû lutter contre ma dépendance affective après une séparation et ce genre d’articles aident beaucoup… Bonne continuation dans la voie du développement personnel et merci encore…

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire !
      Oui en effet ce n’est pas facile de se libérer des dépendances affectives…
      Bonne continuation à toi aussi <3

  23. Bonjour,

    Après avoir débuté une thérapie de couple, il m’a été recommandé ce site lors de la première séance. Je ne me vois aucunement dépendante affectivement : j’aime inconditionnellement. Ce site m’a été adressé afin de comprendre ce qu’est ce sentiment de dépendance.
    Il y a quelques années, cependant, j’ai aimé et j’aimais pour les qualités de ce que les personnes dégagent.

    Aujourd’hui, j’aime tout de la personne, je la prends dans son entier.

    Merci pour ce site imagé, très joliment expliqué.

  24. Je découvre tout juste ce site. C’est GENIAL cette petite BD !!! Félicitation, c’est très clair et compréhensible pour tout public je pense ! Je vais pouvoir faire un lien sur mon site qui redirige sur cette page dans mon article des Petits Bonhommes Allumettes car c’est très complémentaire. Un grand Merci… avec le Coeur <3

  25. Bonjour,

    Je n’accroche pas vraiment à la bande dessinée et c’est dommage d’ailleurs de ne pas préciser que vous reliez votre bd à la théorie des liens d’attachement de Jacques Martel et les attachements néfastes.
    Pour les liens d’attachement, je vais préciser néfastes, j’ai déjà essayé X fois les bonhommes allumettes et ça ne marche pas chez moi.
    D’ailleurs, avant même de chercher les éliminer, un an avant, j’allais demander un soin chez une magnétiseuse, car fatiguée quand j’étais chez telle personne et elle m’a dit qu’une personne de mon entourage me pompait au niveau d’un chakra.

    Pour en revenir à la bd, je pense qu’on peut confondre les liens d’attachement avec les quatre types d’attachement que je n’essayerais pas d’éviter ni de remettre en cause.
    http://www.psychologies.com/Couple/Vie-de-couple/Amour/Articles-et-Dossiers/Depasser-sa-peur-en-amour/9Quatre-styles-d-attachement
    Comme indiqué dans l’un des commentaires, je pense qu’on pourrait plus parler de dépendance affective.

    De plus, la bd image par pièce de puzzle. Je suis un peu gênée. Parce qu’on ne peut pas nier que notre entourage peut combler nos besoins. De plus, si on se met en couple, et qu’on reste avec une même personne, c’est qu’elle comble à elle-seule de multiples besoins. On recourt alors à elle comme stratégie pour combler tel besoin, ou tel autre. Mais ce n’est pas la seule personne qui peut combler ces besoins. Nous pouvons nous-même en combler de ces besoins.

    Enfin, je suis très dubitative sur l’amour inconditionnel. « C’est très facile d’aimer sans condition quand on n’est pas soumis aux conditions ». Aimer inconditionnellement tout le monde alors que l’autre n’est pas à côté.
    J’aime bien les vidéos d’Isabelle :
    https://www.youtube.com/watch?v=K_aWKwKjQiA
    https://www.youtube.com/watch?v=0x2Ska1Q3RE
    https://www.youtube.com/watch?v=VsPRYXnUedM

    Je rajouterais aussi celle-ci sur la dépendance affective :
    https://www.youtube.com/watch?v=xh0Bj2OidMY

  26. bonsoir Fanny,
    tout d’abord, félicitations pour ces belles BD que tu proposes, c’est vraiment un très beau travail. concernant l’article sur les liens d’attachement, je dirais que cela a tout à fait à voir avec le besoin vital d’attachement de l’enfant. En effet, nos relations amoureux et amicales se font à partir de la façon dont cet attachement a pu se faire, se transformer au fils des expériences de l’enfance et de l’adolescence. Suivant que nous avons un attachement dit « secure » ou « insecure », nous aurons plus ou moins de mal à nous détacher lorsque le temps de la rupture sera venue, comme nous risquons d’être un amoureux ou une amoureuse toujours sur la défensive, la peur d’être quitter ou bien prêt à quitter l’autre au moindre anicroche… bien sûr, tout cela est complexe et je ne vais pas faire un article ici, mais je crois vraiment, pour être formée à ces questions, que nous sommes « conditionnés » par la qualité de l’attachement que nous avons pu mettre en place dans les premiers mois de notre vie 🙂
    belle soirée à toi
    bienveillamment
    Nadette

    1. Bonjour Nadette,
      Merci pour ton commentaire !
      Je suis tout à fait d’accord qu’on est « conditionnés » par notre enfance et plus globalement tout notre passé.

  27. bravo Fannys ! j’ai beaucoup aimé votre BD que je trouve très pertinente et surtout : simple! ce qui est la clé pour toucher le coeur des gens 🙂 je me suis abonnée à votre newsletter et recevrai avec plaisir cette BD, avec l’idée de la faire lire autour de moi, notamment à ma petite famille 😉 en attendant je partage votre article sur FB! bonne continuation et merci encore ! Magali

  28. Merci Fanny pour ce texte et cette bande dessinée qui met bien à jour là problématique des liens d’attachement.

    1. Bonjour et Merci , je ne comprend pas tous mais je suis novice et j’ai envie d’apprendre tous , l’amour de soie ……… merci pour c,est texte expliquatifs et c’est bande dessinée qui vont bien m’aider.

  29. C’est très ennuyant. Le fétichisme californien et post-californien du soi, avec la libération de soi, le développement, l’épanouissement etc. porte à commettre beaucoup d’erreurs pour une justesse très rachitique. C’est assez ubuesque. Porter une critique contre les organisations affectives qui produisent un délitement du lien social n’oblige pas à dégueulasser le lien social tout entier ! Sans compter encore que vos exhortations sont très a priori, et que les dispositions à faire valoir une indépendance fétichisée sont inégalement distribuées dans l’espace social. Allez-vous vraiment vous séparer des gens qui, parce que plus riches que vous, vous maintiennent dans une position sociale dont vous n’imaginez pas descendre (et dont il n’est pas toujours souhaitable de descendre, sauf à éthiciser la misère matérielle) ? De ceux et celles grâce auxquel.le.s vous nourrissez votre marmot, et ne le balancez pas à la Ddass ? De vos parents ou autres relations affectives primaires vieillissant, dans l’handicape ou autre situations nécessitant beaucoup d’assistance ? Allez-vous vous séparer de votre conjoint ou votre conjointe malheureux.se, après un licenciement, qui s’attache à vous parce qu’il n’a plus que vous dans un monde où, trop souvent, du fait des grandes écoles et des idéaux méritocratiques, l’ascension sociale est préférée au tissus social ? Vous rendrez-vous complice des effets bien connus de boule de neige qui font que, lorsque vous chutez dans une sphère de votre vie (divorce ou autre perte affective, licenciement, exclusion etc.), d’autres chutes s’enchainent (combien de licenciements consécutifs à des divorces, et combien de divorces consécutifs à des licenciements ?) ? Allez-vous, enfin, exclure de vos vies ce qui fait la beauté de nos vies : la dépendance aux autres. La situation de l’enfant – qu’au demeurant je jure que vous trouvez belle ! Car c’est une belle dépendance que celle de l’enfant à ses proches primaires ! – n’est pas une exception : elle est le modèle de la vie humaine, qui est une vie de dépendances collectives, par lesquelles s’assurent toute une solidarité quotidienne.
    Votre grossièreté vous fait passer à côté de l’essentiel. La plupart d’entre vous avez eu un problème conjugal, et vous faites du problème conjugal contemporain – qui est un problème très spécifique – un problème avec la relation sociale en général ! C’est un peu comme si j’avais un problème relationnel avec mon chat, et que j’en déduisez qu’il fallait exterminer les animaux. Vous seriez bien avisé.e.s de regarder du côté des critiques (certes peu nombreuses) de la conjugalité fusionnelle actuelle – qui n’a pas plus de 40 ans, qui est une dérive de mai 68. De regarder les alternatives de l’exclusivité, par laquelle le tissus social se fracasse (perte d’ami.e.s, en plus du conjoint.e, après une séparation ; perte de relations pendant la relation du fait fusionnel – car moins d’entretien du tissus social tiers – et du fait exclusif – car soupçon permanent sur l’autre, sur les personnes séduisantes qu’il ou elle fréquente et qui correspondent a priori à son orientation sexuelle etc.). De regarder du côté des critiques marxistes de l’aliénation patronale. Et des critiques néomarxistes de l’aliénation par le rêve de réussite individuelle, qui précarise les existences (de Uber aux startupers incapables de partager, et complètement miséreux, par peur panique du vol de ce qui les rendra millionnaire – merci Macron).

    1. Y’en a qui aiment s’entendre parler… et y’en a qui écrivent pour se lire…

      Vous n’avez juste rien compris à la BD, au message véhiculé et à différents liens de dépendance qui sont cités en exemple : ni remis en cause, ni dénigrés.

      Bref, ça ne vous a pas plu et vous ne pensez pas pareil, pas besoin d’en faire un fromage!

      J’ai trouvé cette BD admirablement bien tournée, travaillée, voire ciselée. Chaque image et chaque mot est pesé.

      Chapeau l’artiste.

      1. Si vous m’expliquer en quoi la thèse de la bd n’est pas que la relation de dépendance dérive tendanciellement vers le malheur, je veux bien revoir tout ce que j’ai dit. Bien qu’avec sévérité, l’ensemble continue à m’apparaitre juste. La question est au-delà de savoir si ça m’a plu ou non. On s’en branle. La question c’est la justesse, et l’horreur des conséquences sociales qui découleraient d’une transformation de la théorie implicite de la bd en principe pratique.

        1. Je pense que vous avez peur de beaucoup trop de choses et que vous combler ces peurs par des théories. Se séparer d’un attachement n’est absolument pas se séparer d’une personne!!! Bien au contraire, cela ne peut qu’améliorer les relations en les rendant plus saines, permettant de voir la personne sans aucun filtres (+facile à dire qu’à faire). Vous mélangez tout et je sent que vous êtes arrivé ici dans l’idée d’éduquer et non d’apprendre…

    2. Merci Herr Müller d’avoir donné ton avis !
      Je ne me sépare pas des gens, au contraire, je crée des liens sociaux sincères, basés sur l’Amour universel. C’est ça mon message.

      1. Il faut bien me comprendre : la série d’exemples donnés décrivait un panel de situations dans lequel ôter la dépendance, c’était ôter la relation elle-même. Je n’ai donc jamais avancé que vous souhaitez vous séparer des gens. J’avance seulement que vous avez une théorie fallacieuse du social, qui vous empêche d’appréhender l’inhérence de la situation de dépendance à bien des situations, à commencer par les situations les plus vulnérables. La réponse par l’Amour universel, il n’y a rien de plus commode : ça évite de regarder de près le fonctionnement des relations sociales ordinaires. La spiritualité, ça sert surtout à faire des économies de compréhension.

    3. Oh là là, la crise de delirium ! Mieux vaut en rire😊. En tout cas, ça ne vous a pas laissé indifférent. Peut-être voir de ce côté…

  30. Fannys, Bravo, et Merci, d’avoir réussi à expliquer et présenter de manière aussi simple et claire le mécanisme de l’attachement, de la dépendance, et la voie pour en guérir.
    J’ai beaucoup aimé <3
    Au cas où tu ne connaitrais pas, je te suggère de regarder quelques vidéos de Isabelle Padovani sur youtube, elle apporte beaucoup d'éléments de compréhension sur nos relations à soi-même, à l'autre, aux autres, et sur nos "gardiens", qui protègent nos blessures profondes passées, face aux événements du quotidien, mais ce faisant nous conditionnent et nous privent de notre liberté d'Etre …

    1. Bonjour Félix,
      Je te remercie pour ton commentaire !
      Oui merci j’ai découvert Isabelle Padovani il n’y a pas longtemps, j’ai commencé à regardé quelques vidéos 😉

  31. Le concept est génial !
    Cela fait quelque moi que je me renseigne sur le sujet car je vis une situation similaire et c’est la première fois que je l’assimile aussi clairement.
    Merci beaucoup en tout cas, ça m’a bien aidé.

  32. Bonjour, merci beaucoup pour cette bd. J’adore l’idée claire, nette et précise.
    Je lis dans un commentaire que tu t’adresses à des adultes et que tu ne connais pas bien les relations parents/bébés, enfants, ados … peut-être pourrais-tu ajouter dans cette bd cette partie car elle est essentielle : l’attachement du bébé est indispensable à sa survie et la séparation est trop souvent faite trop tôt, à un moment où le bébé/enfant n’est pas encore prêt, cela crée un très grand vide, une croyance de non amour.
    Nous sommes toutes et tous issu(e)s de parents et c’est à partir d’eux notamment (et des autres adultes qui nous ont entourés) que notre confiance en nous, en nos capacité et l’amour de nous-même s’est construit ou pas … quand tu parles des traumatismes etc il s’agit bien de cela 😉
    Encore merci <3

    1. Bonjour Karine,
      Merci pour ton commentaire et pour ces précisions !
      Je ne pourrais pas en parler moi-même, car je ne connais pas suffisamment ce sujet et je ne l’ai pas expérimenté côté parent ! 😉

    2. Bonjour Karine , nos premiers liens d’attachements ou de dépendance sont issus des blessures d’abandon, de rejet ou encore de non-reconnaissance. selon les perceptions que foetus , bébé, enfant et adolescent eurent de leurs parents et voir tout autres autorités . Perceptions qui peuvent être l’origine d’un traumatisme ou trouble emotionnel.

  33. Bonjour… j’adore ton texte imagé! Je connais le sujet « lien d’attachement  » mais je le voyais pas de cette façon … bravo. Et j’ai compris aussi le concepts que souvent on croit que dAns un couple , un des deux aime plus + …. finalement NON !!! Celui qui semble aimer plus est possiblement celui (OU celle) qui devrait aller chercher son amour propre …. et celui qui semble aimer moins (OU plutôt plus détaché de son amour de couple) c’est qu’il a trouvait son morceau à lui (OU elle) et qui aime l’autre autant mais sûrement Mieux!!! Merci 😊

    1. Bonjour Chantal,
      Merci pour ton message ! C’est vrai qu’on peut confondre amour et dépendance affective.
      Je trouve étrange de se dire que l’un aime plus que l’autre… comme tu le dis, il s’agit souvent d’une croyance 😉

    2. Mouais, penser comme ça, c’est un coup à recourir au total détachement. Et à l’individualisme.
      A trouver ça normal que l’autre passe tout son temps au boulot ou ne répond pas aux messages ou est tout le temps occupé.
      Il y a des personnes qui peut-être aiment l’autre plus que l’autre ne l’aime. Est-ce que l’autre cultive des valeurs du couple aussi ? . On pourra alors voir cela dans le respect que chaque personne se porte, dans l’attention, l’investissement, la douceur…
      Vous savez aussi qu’il y a la théorie qui dit qu’on ne peut pas aimer l’autre tant qu’on ne s’aime pas soi-même.
      Donc l’autre qui aime plus, peut tout à fait bien s’aimer soi-même. Et celui qui aime moins peut ne pas s’aimer.

  34. Bonsoir,
    J’avais réussi à ouvrir ma « boite » mais je m’étais attaché à ma thérapeute. Alors, j’expérimentais mes découvertes, mes ressenti que je partageais avec ma thérapeute. Mais, je me sabotais toute seule car le lien était très fort avec elle et que je ne pouvais pas le couper comme cela. Je ne voulais pas la quitter. Ma plus grande peur pour moi, je m’en rend compte aujourd’hui, c’est qu’ayant vécu toute ma vie dans une très grande solitude, j’avais peur de me retrouver libéré mais encore plus seule qu’avant. Je souffre aujourd’hui, car, je suis en train de couper se lien qui s’est effiloché au fil du temps. Il m’en a fallut du temps, mais aujourd’hui, je peux faire le deuil de ce lien, en pleurant seule. Pourtant, j’ai encore du mal à m’aimer. J’oscille entre moi et les autres. Je ne veux plus me sentir seule et je ne veux pas me perdre dans les autres. Ce nest pas facile pour moi qui vit seule depuis si longtemps, de ne pas me saboter, de me trouver et de me faire confiance au lieu de me juger tout le temps. Trouver mon équilibre, des fois j’y arrive, dès fois, je panique. Mais je veux y croire

    1. Bonjour Nadine.
      Tout d’abord bravo pour votre travail : avoir pris conscience de ses dépendances, les accepter, les aimer (elles ont eu leur utilité), ne pas les juger, est un travail difficile, mais notre cœur, notre essence intime, n’attendait que ça … et nous aide …
      Cette oscillation entre soi et les autres est déjà une avancé car ce n’est plus uniquement les autres, aujourd’hui c’est aussi moi …
      Les jugements intérieurs sont les attaques de notre égo, qui a tout à perdre à ce que nous devenions nous-même, car il sait que c’est quelque part la fin pour lui, alors il résiste. Ne vous y opposez pas, vous le nourririez. Accueillez ces instants en prenant note que vous venez de vous juger, et que ce n’est pas un drame. Puis remettez-vous à l’esprit que vos jugements ne sont pas vous, et ne peuvent affecter celle qui, en vous, attend son avènement … Tombez 100 fois, et bien simplement relevez-vous 100 fois. Comme vous dîtes : « je veux y croire », donc croyez-y, de tout votre cœur. Soyez patiente (je sais c’est long, et je suis bien placé pour le savoir) envers vous-même et la plus douce possible : vous avez le droit à l’imperfection, et de vous saboter de temps en temps. Mais petit à petit, en parlant à votre Être intérieur, en lui demandant de vous guider, d’être présent (il l’est en permanence mais c’est nous qui avons du mal à écouter et sentir), vous aller ressentir vos ressources profondes, celles qui vont, au rythme qui vous correspond, vous amener à expérimenter votre force intérieure, une force d’amour et de rayonnement (avec des rechutes parfois, mais qui ne sont pas des rechutes, juste un processus naturel) Alors, votre envie de rencontre avec l’autre deviendra une envie de partage entre 2 être entiers, indépendant, possédant en eux la satisfaction automatisée de leurs besoins affectifs. C’est une vraie libération, et elle est pour tous, non pas réservée à un Jésus de Nazareth ou un Bouddha. Bien à vous. Bonne route vers la seule destination possible : vous-même. Les autres n’étant que des impasses…..

    2. Bonjour Nadine,

      Merci d’avoir partagé ton témoignage ici. Bravo pour ton parcours, tu as l’intention d’avancer, et c’est ce que tu fais !

      Crois-tu vraiment qu’être libérée signifie être seule ? Peut-être une croyance à travailler…? On peut se sentir libre tout en étant entourée ou en couple, puisque c’est une liberté intérieure.

      C’est tout à fait normal d’avoir des hauts et des bas, ça fait partie du chemin. Surtout, dans les moments où tu te juges, ne culpabilise pas, c’est ok, tu fais de ton mieux (lâcher prise…). Et la fois suivante tu seras un petit peu plus attentive, un petit peu plus bienveillante envers toi-même, et c’est par la somme de tous ces petits pas qu’on avance vraiment et qu’on va loin !

      Je me suis longtemps sentie seule alors même que je suis entourée d’une famille formidable. Puis j’ai compris que cette solitude était surtout intérieure, et que plus je me sentais seule, plus je me repliais sur moi-même, et moins les autres venaient à moi… Ce qui m’a aidé et qui m’aide encore, c’est de me poser (ou de méditer) et d’aller sentir en moi ma propre présence lumineuse. En réalité, je ne suis pas seule. En réalité, tu n’es pas seule.

      Je te souhaite de laisser jaillir l’Amour en toi

  35. Merci Fannys pour ta façon de voir ce sujet, de le mettre en images, c’est super ! Ce que tu illustres ici est une clef importante du développement personnel, et je ne vois pas pourquoi tu t’excuses auprès des professionnels ? C’est bien mieux expliqué que par grand nombre de professionnels ! j’adore et je partage ! Béatrice

  36. Merci beaucoup, c’est extrêmement bien expliqué.

    J’aurais aimé avoir cette BD sous la main, plutôt que devoir l’expérimenté suite au diagnostic d’une pathologie mentale.

    J’avais absolument besoin de m’alléger car même si je ne voyais pas mes chaînes, j’en sentais le poids. Il a fallut ma maladie pour me dire que ce n’était plus possible, que je ne pouvais porter ces fardeaux plus longtemps.

    C’est une quête permanente que d’identifier et briser ses chaînes, car il faut toujours être vigilant que d’autres ne s’installent. J’ai développé par exemple pas mal de TOC dans un premier temps, sur lesquels je suis actuellement en train de travailler, alors que j’apprenais à être indépendante affectivement.

    Mais bon ma vie est faite ainsi, je n’ai pas de regrets, il fallait que je passe par là. Je n’ai pas pu lire cette BD à l’époque, mais si elle peut faciliter le chemin vers la liberté à d’autres, j’en suis ravie.

    Merci encore!

    1. Bonjour Elodie,

      Merci beaucoup pour ton témoignage !
      Je suis d’accord que c’est une quête permanente. Bravo pour ton parcours et pour ce que tu en retires !

      Je te souhaite le meilleur et plein d’Amour en toi

  37. Bonjour,

    Merci pour cette BD, très émouvante. Je viens de m’insérer ma propre pièce de puzzle, je m’accorde à la faire grandir chaque jour, je n’ai jamais vécu aussi heureux et proche du bonheur que maintenant.

    Merci encore!!!!

    Thomas

    1. Bonjour Thomas,

      Wouah c’est super pour toi, bravo ! Et merci pour ton commentaire positif et motivant 🙂

  38. Waouw, je dis juste waouw.

    Un beau résumé imagé de la dépendance affective. Je ne connaissais pas ce terme avant de me rendre compte que j’étais malheureux à cause de moi même et de mon passé et non pas à cause de la personne avec qui je suis.
    Cette personne s’aime, m’aime mais ne plonge pas dans la « fusion » du couple et au début je ne comprenais pas pourquoi elle ne le faisais pas. (J ai pourtant 35 ans et elle à 26 ans…)
    Je me rends compte aujourd’hui que j’ai beaucoup de chance d’avoir dans ma vie cette personne qui m’a fait réagir (inconsciemment car elle ne se rend pas compte) et m’a fait chercher à découvrir ou redécouvrir ce que j’aimais avant tout (mes passions, mes envies, mes goûts etc…)

    C’est long, ça fait mal de remuer tout ça, mais je suis persuadé que ce n’est que pour du « mieux ». Une chose est sûre pour moi, la solution du problème n’est pas chez l’autre, mais en nous.

    Merci pour ce beau résumé en tous les cas.

    1. Bonjour Alex,

      Merci beaucoup pour ton commentaire, et merci de partager avec nous ton témoignage. C’est une belle prise de conscience, c’est vrai qu’au début ça peut faire mal, mais comme tu dis, c’est pour avancer vers quelque chose de plus beau de plus épanouissant 😉
      Je te souhaite le meilleur 🙂

    2. Merci pour ton commentaire Alex, je me sens en connexion avec ton vécu, mon amoureuse est très indépendante, a 10 ans de moins que moi et je vis parfois des moments douloureux, car moi je me sens dépendant d’elle et quand elle n’est pas là je me sens perdu!…
      J’ai conscience des liens d’attachements que j’essaie de nouer avec elle, et qu’elle s’évertue à m’empêcher de nouer car elle veut se sentir libre, et je sais que la solution est en moi, que je dois m’aimer plus, me faire du bien et accepter toutes mes facettes, le chemin est long et parfois tortueux mais je sens éclore quelque chose de très beau au fond de moi, qui me fait encore peur car ça me demande d’oser avancer sans ma carapace de mec fort et combattif…
      et merci Fannys pour cette BD, je vais la montrer à ma chérie, je suis sûre que ça va la faire beaucoup rire de me reconnaitre dans cette histoire!…

      1. Merci pour ton témoignage !
        Bravo pour le recul que tu sais prendre pour t’observer toi-même ! (c’est peut-être le plus difficile ?)
        Je te souhaite sincèrement de faire éclore cette très belle chose au fond de toi, ce sera magnifique, une reconnexion à toi-même !

      2. Les besoins de liberté de l’une ne sont pas opposés à vos besoins. ;-).
        Pour son besoin de liberté, elle pourrait peut-être vous proposer des stratégies à mettre en place. De même, il est aussi possible de nourrir vos besoins.
        Je ne pense pas que dans l’histoire, il y ait une personne qui fasse bien et l’autre qui doit se remettre en question.
        Les stratégies peuvent ne pas connecter ensemble mais au fond, les besoins peuvent vivre ensemble.
        Je parle ici de la communication non-violente.

  39. Merci Fanny, tu fais preuve d’une grande humanité en partageant ce que tu as de plus beau en toi!
    Tu es une belle et bonne personne.
    Merci pour cette leçon de Vie et d’Amour de l’Autre.
    Mireille

  40. Je n’ai que deux choses à dire: merci Fanny, belle explication. Et… a tous les dépendants affectifs faisant du chemin dans la bonne direction: attention aux rechutes!ça m’est arrivé et ça fait mal! Mais au moins, ayant déjà parcouru le chemin du changement auparavant, on ne repart pas complètement du départ. Xxx a tous et toutes et bon cheminement.

    1. Merci pour ton commentaire 🙂
      Oui c’est sûr qu’on ne repart pas de zéro, on a acquis de l’expérience entre temps et on connaît mieux notre fonctionnement 😉
      Bon cheminement à toi aussi

  41. Franchement très belle bd je me suis reconnu je suis avec le père de ma vie qui m’a tromper ya 6 ans et a fait un enfant à coter 2 mois après moi et la il et revenu et ce week-end et parti voir sont ex mes j’ai un gros manque de confiance en lui car il fai tous derrière mon dos et je pence que je vais ou ai des cornes que faire ? Alors que je n’arrive pas à le quitter je voit que par lui 😭

    1. Merci Mams pour ce témoignage.
      Ce n’est pas à moi de répondre à ta question « que faire » 😉 mais bien à toi de chercher en toi ce qui est juste pour toi… ou de te faire aider si c’est trop difficile.
      Je te souhaite plein d’Amour pour toi-même.

  42. Moi je me suis beaucoup reconnue je sort d’une relation compliquer ou à chaque coup de fil j’accourait vers lui faisant tout pour lui plaire financièrement physiquement tout et la je me demandée justement pourquoi je suis à nouveau dans une situation similaire pas identique mais similaire des hommes qui ont des problèmes avec leur ex femme avec la justice qui aiment « se bagarrer » alors que je n’ai pas grandis dans un milieu de voyou ou dans un environnement sociale comme ça c’est plutot le contraire petite campagnarde mais je suis attirée et j’attire des hommes qui ont des problèmes avec la justice…et jusqu a ce soir je ne comprenais pas pourquoi d’ailleur je suis pas sûre de savoir pourquoi j’emmet ces ondes….

    1. Bonjour, merci d’avoir partagé ton expérience.
      Prendre conscience, c’est déjà un énorme pas en avant !
      Je te souhaite un beau cheminement vers toi-même, ainsi que plein d’Amour.

  43. Bonjour Fannys et a tous
    Tres bien faite cette BD.
    Pour changer la prise de conscience est deja un début.
    Etant moi meme d épendante affective ,je n en avais pas conscience jusque il y a. 8 mois .
    Je souffrais beaucoup dans ma relation et je travaillais sur moi avec une psychanalyste formidable et j ai ouvert les yeux petit a petit ,j ai pri conscience que mon mari est un pervers. Narcisic et que toutes les souffrances et incompréhenssions étaient du a ma dépendence affective ,mon Mari n a pas supporté ma prise en main psy ,forcément étant la tete dans le guidon je ne comprennais pas ce qu il avait et ma vie et celle de mes enfants (enfants d une autre union) est devenu un enfert car d un coté mon travail psy avançait mais dans la relation ça s’empirait quand je dis nous avons vécu l enfert c est rien de le dire!
    A ce jour j ai perdu la garde de mes enfants sont avec leurs père qui lui proffite bien de la situation ,ayant du partir du dommicile, la justice a donner a mon Mari touts les droits malgré un dossier a charge de ses violences psychologique.je suis « sdf »hébergé grace a mon boulot.Mais voila la prise de conscience est juste une libération et une souffrance a la fois en fait cette situation ME sauve la vie ,je comprend que je vie ça a cause de mon attachement de mes propres manques et dépendences manque de bol mariée a un pervers .Je suis aujourd hui dans la phase d accepation et au tout début du travail de reconstruction et que la solitude en ce moment est une étappe indispenssable pour trouvé mon morceau de pulz a moi !c’est souffrant et libérateur a la fois le début d un chemain qui je sais reste long encore mais plein d espoirs .
    Tant que la prise de conscience de ses propres manques attachements etc ne se fait pas les conséquences peuvent vraiment etre désastreuses ,souvent nous ne voulont pas faire ce travail car ça fait mal mais c est un mal pour un bien .
    Je guerri doucement et travail sur l acceptation pleine de tout ça la prichaine étape trouver mon morceau de pulz et mon propre amour m’aimer enfin .
    Merci encore pour cette petite BD.
    A bientot.

    1. Bonjour Joelle,
      Votre témoignage me touche, car elle est similaire à la mienne. Comme vous j’ai perdu la garde de mes enfants parce que j’ai pris la décision de vivre dans une autre ville, pourtant seulement à 45 mn du domicile conjugale. J’ai expliqué les raisons au Juge , qui n’en a pas tenu compte. Malgré que ma fille aînée , qui subissait les mm attaques psychologiques que j’avais pu vivre, a quitté le domicile de son père très rapidement, sa garde m’a été attribuée officiellement 1 an et demi après. Il y a tout de même eu une rétroactivité de 9 mois. Pour mes autres enfants, le combat s’est avéré quasi nul, avec comme vous un dossier avec des preuves, des personnes du milieu sociale, Juges qui ont pu constater d’eux même ce que vaut cette personne, cela a été même encore plus désastreux puisque je n’ai revu mon fils qu’en présence d’un éducateur et que 45 mn 2 à 3 fois par an. Le père faisant sans cesse obstacle à tous en toute impunité de la part de la justice, voir même avec le soutien de cette dernière ! Seule un élargissement de visite et hébergement m’a été accordé sous peu pour ma dernière qui a pourtant exprimé le désir de vivre chez moi, mais à 11 ans, la parole des enfants n’est toujours pas considérée.
      J’ai voulu croire qu’il était possible de faire avancer juridiquement les choses pour contrer tous ces pervers narcissiques trop nombreux, mais non, fermer les yeux et se taire reste encore aujourd’hui le mot d’ordre de tous les professionnels. Ils osent parler , mais juste à mi clos, sans témoins pour ne pas se « mouiller » par peur certainement.
      Entre les « conseils » de me taire, et entendre que mes enfants sont en danger, j’ai perdu par moment pied, et encore y a pas très récemment. Seulement, quand je sais les dégâts et le long chemin pour se remettre de cette emprise, comment lâcher prise en se sentant impuissante pour sauver ses enfants, tout en sachant que des personnes savent ce qu’il se passe et n’osent pas aller au fond des choses. Alors j’ai commencé par me soigner, la guérison est longue et c’est comme un cancer, il y a des rechutes. Retrouver son identité, ses propres pensées, ses propres désirs, se couper de cette attachement affectif toxique, être forte, accepter les rechutes , et surtout même quand on pense que l’on a retouché le fond, se relever, toujours se relever car c’est le seul moyen de sortir de cette emprise, de couper les liens d’attachements avec un pervers narcissique. Cela est valable pour tous les attachements, que ce soit amical, sentimentale, dans le travail.
      C’est beaucoup de remise en question, de souffrance, de PATIENCE, mais chaque pas de fait en avant est libérateur, et on sent petit à petit de la légèreté. Surtout , même quand encore une fois, on se prend une claque inattendue, ne pas se lamenter. Ce que j’ai fait là dernièrement car trop c’est trop. Au final, c’est de la perte de temps, et le corps qui lâche.
      Au bout de 6 ans, je suis épuisée psychologiquement et physiquement. J’ai tout laissé sortir cette souffrance latente par découragement lors de cette dernière claque ! Et je viens de me rappeler , avec le soutien d’une psy, de bonnes personnes autour de moi, que je suis forte, que j’ai accompli un beau parcours en 6 ans malgré la souffrance de ne pas avoir connu l’adolescence de mon fils, d’avoir vu si peu ma dernière qui n’avait que 5 ans lors de la séparation. Ce chemin n’est pas lisse, loin de là, il a beaucoup de monté difficile à gravir, des obstacles. Mais comme vous l’avez dit Joelle, il faut passer par la phase de l’acception pour avancer, il faut se comprendre soit même , s’aimer, se respecter, se détacher de ses manques , se pardonner, pardonner aux autres, et les choses deviennent petit à petit plus légère.
      Je vous souhaite plein de courage et de bonheur.
      Espérance .

    2. Bonjour Joelle, Bonjour Espérance

      Merci à vous deux pour vos témoignages très touchant et en même temps pleins de courage. Vous faites preuve de beaucoup de force et cela me laisse admirative. Car par-delà les souffrances, vous avancez pour accéder à plus de liberté intérieure.
      Un grand BRAVO à vous.
      Je vous envoie tous mes encouragements et je vous souhaite le meilleur pour vous-même ainsi que pour vos enfants
      Avec Amour

  44. Je me retrouve très fort dans cette vidéo, cela dit je ne vois pas comment faire… Les thérapeutes, psychologues, etc. Me mettent mal à l’aise. Je voudrai ne plus souffrir mais je n’ai pas envie de sortir de cela. J’ai l’impression que la libération doit venir « autrement ». Il y a quelque chose d’incomplet pour moi dans l’explication de la solution. Peut-être que je n’ai pas encore trouvée le bon « psy ». Mais je ne vois pas très bien où chercher… J’ai l’impression que la solution est plus matérielle, réelle que psychologique. C’est mon ressenti, même si à la clef il y a la découverte du « JE ». Et de s’aimer soi, j’ai l’impression que c’est un parcours particulier, comme si il fallait trouver une porte, la bonne porte.

    1. Bonjour, merci pour ton témoignage.
      En effet, chacun doit trouver sa propre voie, car nous avons tous des blocages ou des manques différents… Pour cela, on peut suivre son cœur, son intuition, pour être guidé vers ce qui va vraiment nous aider (en nous-même, ou à l’extérieur). Que ce soit une compréhension subite, une rencontre, un déclic, un thérapeute… c’est tout un chemin !
      Je te souhaite le meilleur et un beau cheminement personnel

  45. Les soins en reharmonisation énergétique méthode Demelt peuvent vraiment aider à trouver ce morceau de puzzle (si bien décrit merci Fannys)
    Nous accompagnons et libérons les souffrances si les personnes sont prêtent à s’en libérer… c’est vraiment l’amour de soi qui panse les blessures …
    Si besoin je suis sur Besancon. (25 – Est de la France)

  46. C’est tellement vrai…. magnifiquement bien repris, description parfaite ! très émouvant à lire…. merci

  47. Top!
    Simple à comprendre
    Utilisation d’images fortes
    Des étapes difficiles que la prise de conscience, l’acceptation puis enfin l’amour de soi (et la confiance en soi)
    Bravo et merci

    1. Merci pour ce commentaire !
      Oui, je suis d’accord que ce sont des étapes difficiles, qui peuvent demander du temps…

  48. cet article est magnifique !!
    pas simple à lire, même carrément difficile, voir flippant
    mais très réel
    je me reconnais tout à fait la dedans

    j’en suis au stade .. comment faire pour changer les choses ??
    car je suis en réelle souffrance

    merci et bonne suite à toi

    1. Bonjour Sophie

      Merci à toi pour ton commentaire 🙂
      Je comprends que cela fasse souffrir…
      Personnellement, c’est en augmentant l’Amour de moi que j’ai quitté la souffrance (si tu en a l’envie, tu peux faire un petit tour sur cet article : commencer par l’Amour de soi)

      Je te souhaite la plus belle route qui soit vers toi-même

  49. Bonjour Fannys,

    Merci pour cette page très explicite !!

    J’aimerais te faire part de ma situation, qui j’espère pourra aider certaines personnes dans le besoin.

    J’ai 31 ans.
    Quand j’étais ado, j’étais un coeur d’artichaut. Dans toutes mes relations, j’étais dans l’excès sentimental. Et le plus souvent sans raison. Forcément, aux ruptures, la souffrance était bien présente.
    A 22 ans, j’ai décidé de ne plus souffrir pour des histoires de coeur. Je me suis forgé une grosse carapce.
    J’ai vécu 3 ans célibataire en parfait égoïste (et je me sentais bien), puis 3 ans avec une femme où la passion n’était pas franchement présente.
    J’ai finalement décidé de la quitter, car je me disais : manque de passion = pas amoureux.

    A la suite de cela, je me suis mis à la recherche de LA femme, qui me ferait vibrer comme quand j’étais ado, mais en me basant sur des notions rationnels (points communs, valeurs communes, centres d’intérêt, complicité…etc). Forcément, je suis devenu un éternel insatisfait…le moindre défaut me faisait fuir.

    Et puis, il y a eu elle…ma dernière relation…Elle n’a pourtant duré que 1 mois et demi mais elle m’a énormément affecté car j’ai eu un véritable coup de coeur pour elle (belle comme un ange, gentille, drôle, mature, intellgiente, beaucoup de points communs…).
    Au final, elle me quitte sans véritable raison si ce n’est qu’elle n’a pas eu le « petit plus ».
    Quand je lis ta page, je pense finalement que j’ai du rayonner un message de dépendance affective (alors qu’elle était clairement une femme indépendante). Et c’est pour cela que l’alchimie n’a pas pris.

    Tellement déçu et triste que j’en suis venu à ressentir de la haine envers elle. Je lui ai tout déballé, tout ce que j’avais sur le coeur. Aujourd’hui, elle ne veut plus entendre parler de moi…

    N’arrivant pas à passer à autre chose, j’ai décidé d’aller voir une psychothérapeute. Et là, le choc lorsqu’elle me dit : « je ne suis pas sûre que vous soyez vraiment tombé amoureux un jour. Vous êtes amoureux de l’idée d’être amoureux… »

    Ca a été la révélation !! En y réfléchissant, comment peut-on aimer quelqu’un au bout d’un mois? Pour aimer vraiment, il faut connaître l’autre. Il faut avoir passé du temps avec elle. Il faut l’avoir vu dans les bons et les mauvais moments.

    J’ai clairement rêvé ma relation. J’ai idéalisé cette femme. Pourquoi? Parce qu’il me manque cette pièce en moi. Cette pièce dont j’ai besoin pour être heureux. Elle l’avait…Mais elle n’a pas voulu me la donner.
    Dépendance affective? Complexe oedipien? Tellement de mots compliqués mais qui peuvent justifier cet état.

    Désormais, je vais chercher dans mon propre « JE » la fameuse pièce en question. Et pour cela, je pense (et j’espère) que ma psy va m’être d’une grande utilité. J’envisage en parallèle de faire de la méditation, ce qui semble être un bon moyen de vivre en pleine conscience et de laisser toutes les émotions négatives de côté.

    Je conseille donc (avec l’accord de Fannys) tous ceux et celles qui se sentent perdus sur le plan sentimental (ou/et relationnel) de se faire aider.
    Sans parler de prendre des antidépresseurs, il existe beaucoup de méthodes (hypnose, PNL, EFT…) qui permettent de prendre du recul face aux émotions et de pouvoir plus facilement rechercher la pièce pour accéder à l’épanouissement personnel.

    Le bonheur est à la portée de tous. A nous de nous donner les moyens pour l’accueillir.

    1. Bonjour,

      Wouahou merci beaucoup d’avoir pris le temps d’écrire ce témoignage !
      Et bravo pour oser nous parler de ton histoire comme cela, avec ce recul et cette conscience. Tu as parcouru beaucoup de chemin déjà !
      Je suis tout à fait d’accord que se faire accompagner peut être d’une grande aide. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait par le passé, et si j’en ressens le besoin, je n’hésiterai pas à aller voir à nouveau un thérapeute.

      Si tu me permets, je voudrais compléter un point ; je pense qu’il n’y a pas d’émotions négatives en tant que telles, je préfère parler d’émotions désagréables… Les émotions sont là pour nous aiguiller, elles nous apportent des messages, à nous de savoir les écouter puis les laisser passer… La méditation est un formidable outil non pas pour se couper de ses émotions désagréables, mais pour apprendre à les observer avec plus de recul et à comprendre leur message, sans se laisser submerger…

      Ton histoire illustre superbement l’article, et je pense qu’en effet il pourra aider d’autres personnes, alors encore merci !

      Je te souhaite une très belle continuation dans ton parcours, avec plein d’Amour !

    2. Bonjour! Et un grand merci pour ce partage 😍 émouvant tellement vrai …. votre témoignage résonne en moi et vous honore par sa simplicité sa lucidité. Belle suite de vie à vous! Et fanny, mes salutations 🙇 tout est là, expliqué, dessiné et rempli d amour! Merci!

  50. Je suis d’accord quand il s’agit vraiment d’une relation qui ne nous convient pas, nous empêche de nous épanouir, ou est toxique mais pas d’accord sur le fait de ne pas avoir de temps en temps besoin de l’autre: on peut très bien trouver une personne qui nous aide à nous épanouir, qui nous redonne le moral à un moment sombre de notre vie sans qu’on l’étouffe ou qu’on soit à 100 dépendant et de toute façon, toute relation comporte des liens de dépendance ou de besoin… C’est vrai qu’il faut d’abord s’aimer soi-même, mais on peut très bien rencontrer une personne qui parvient à nous le faire développer…Et il y a des gens épanouis et indépendants qui pourtant ont des problèmes en amour, en amitié… et des gens renfermés, dépendants qui s’entraident l’un l’autre… il n’y a pas de recette miracle…J’ai tendance à me méfier des vérités toutes faites, et le monde est gris… Ok pour le fond, mais pas pour la forme…Et l’article ne parle pas du fait qu’on est souvent attiré par le même type de personne , ce qui est pourtant variable d’une personne à l’autre et souvent la vraie problématique des relations…

    1. Et j’ajouterais encore que toute relation évolue(sauf cas extrêmes ou rares)et ne reste donc pas figée: 2 personnes en manque peuvent évoluer mutuellement…Je trouve en fait que le vrai problème se situe plutôt autour de la qualité du lien: à l’heure actuelle, beaucoup de relations sont superficielles, on se quitte pour des broutilles, au moindre problème on préfère fuir plutôt que de discuter et de solutionner…ou alors ce n’est que de l’intérêt, dés qu’on n’a eu ce qu’on voulait, on jette la personne… Attention, il y a 50 ans le modèle inverse n’était pas mieux: être obligé de rester toute sa vie avec la même personne alors qu’on ne l’aime plus ou qu’on n’est pas compatibles, ça ne va pas non plus. mais en plus d’apprendre aux gens à s’aimer, on devrait leur apprendre à s’attacher pour les bonnes raisons, et ne pas créer d’attachement chez une personne si ce n’est pas pour la rendre heureuse…Pas facile, mais la nature humaine est complexe…

    2. Merci Mérédith,

      Je suis entièrement d’accord sur le fait que certaines personnes nous aident à développer notre Amour et à nous épanouir ! Et c’est vrai qu’on est souvent attiré par le même type de personnes, ce qui nous permet de comprendre beaucoup de choses sur nous-même.

  51. Merci beaucoup! C’est limpide, des chouettes dessins, un excellent rappel de ce qu’est l’amour en pleine conscience. Et qui tombe pile poil au bon moment dans ma vie, en plus! 🙂

  52. merci Fanny pour ce beau poste d’une vérité simple et nécessaire!

    Je suis notamment en attachement avec mon petit copain pour l’amour qu’il a pour moi et sur l’apaisement qu’il m’apporte (seule, je suis plutôt agitée et souvent déçue de ma personne), je suis en attachement avec ma petite soeur (son amour me confirme que je suis une personne socialement nécessaire et son humour me redonne le sourire quand je suis tristounette).

    Pourtant, je sens que ces relations ne reposent pas que sur ces liens.
    De plus, je veux réussir à rayonner et à m’aimer moi-même sans avoir besoin des autres…

    Merci de ton aide!

    1. Merci et bravo ! Tu vois les choses avec beaucoup de lucidité, tu sembles bien te connaître.
      Bien sûr que les relations ne reposent pas que sur les liens d’attachement, il y a aussi l’Amour 😉 On peut ressentir à la fois de l’attachement/dépendance et de l’Amour vrai ! D’ailleurs c’est le plus souvent comme ça, mais on n’en a pas forcément conscience.
      Si tu as l’intention d’aller vers plus de rayonnement et d’Amour de toi-même, alors ton chemin va t’y mener 😉 (mais cela n’empêche pas d’entretenir des relations avec les autres, bien au contraire!)

  53. Wahou, quelle bonheur de découvrir cette BD et ton blog 🙂
    Mille mercis.
    Je « travaille » sur la notion d’attachement depuis quelques années, les ouvrages sur la méditation ainsi que la pratique m’ont énormément aidée à progresser.
    Longue vie à ton blog ^^

  54. Sublime article que je viens de lire il était en réserve dans ma petite boîte depuis quelques jours… je l’ouvre à point nommé…moment qui s’annonçait difficile ce soir …… au lieu de ça je vais lire et appliquer la gratitude envers moi 💝🙏🙏

  55. J’adore « Aime en moi ce que je n’aime pas moi-même » : c’est exac-te-ment ce que j’attendais. Encore merci et beaucoup de succès à toutes vos créations. J’ai largement diffusé sur Facebook! 🙂

  56. Article superbe! Bravo et un énoooorme MERCI!
    Vos dessins apportent de la légèreté à un sujet sensible qui fut longtemps douloureux pour moi.
    L’éclaircie dans mon ciel amoureux nuageux m’apprarut après 2 rencontres édifiantes : la première révélation me fut offerte par Kenza Pace, Love Coach strasbourgeoise, la seconde se fit sous l’égide de Cristina Marques, ancienne dépendante affective devenue thérapeute.
    Tout le meilleur dans tous vos merveilleux projets.
    Luciana.

  57. Trop chouette cette BD ! J’adore !
    Pour ma part je me réfère à jacques Salomé pour couper mes liens d’attachement et je le fais au compte goutte, petit à petit j’avance. Je transfère ce lien dans un objet que j’offre ou dépose chez la personne avec qui je veux rompre ce lien et je prends soin de la petite fille en moi et de ses besoins par exemple quand c’est un lien familial.
    Au plaisir de vous suivre.

  58. Bonsoir,
    On m’a transféré votre blog et après l’avoir parcouru, je viens apporter une ou deux remarques. Sur le couple attachement/dépendance, je me suis demandé pourquoi ce qui fait mal est-il en rapport avec ce (le) couple? Et dans la suite, concernant le détachement, ma deuxième remarque est plutôt une question. Que pensez vous à l’apaisement intérieur sans que la peur de JE ne prenne « trop » de place ?

    1. Bonjour Lulu,

      Je suis désolée je ne comprends pas les questions… !

      Je vais tenter une réponse à la première question :
      Pour moi, quand on s’attache à quelqu’un pour combler un manque en nous, ce qui fait mal, c’est quand l’autre personne ne veut plus ou ne peut plus nous apporter ce dont on avait besoin. Notre bien-être ne dépend alors pas de nous-même mais de quelqu’un d’autre. Donc quand cette personne ne nous apporte plus ce qui nous faisait nous sentir bien, nous souffrons.

      1. Bonjour Fannys,
        Vous avez bien répondu à la question. Il y a bien un rapport entre le bien-être et la notion de couple (attachement/dépendance). En lisant le blogue, j’avais l’impression que ce « couple » était les causes du mal-être et/ou de la souffrance.
        Pour le second point, on se détache donc de ce truc de couple pour se retrouver, pour son propre bien-être, pour ne plus souffrir ! Et donc le JE va combler cette souffrance ! Est-ce que c’est le JE en rapport avec l’individualité, la particularité de chaque personne ou le JE individualiste, genre : moi d’abord, viens en moi, regarde moi, mon cv etc.. ?

        1. Effectivement, le couple n’est pas à l’origine de la souffrance, mais plutôt ce manque qu’on ressent.
          On peut se retrouver soi-même tout en restant en couple ! La BD montre un exemple de séparation physique, mais ce n’est qu’un exemple, on peut très bien se tourner vers Soi-même sans que cela remette en cause nos relations.
          Bien entendu, le JE dont parle la BD n’est pas celui de l’égo, mais bien celui de notre « moi profond », ce qu’on est au-delà des conceptions égotiques. Ce n’est pas le « je » du « moi d’abord » etc. Il s’agit du JE plus vaste, notre « moi multidimensionnel »…

  59. L’attachement, le manque, ce sentiment d’incomplétude, cette incapacité à voir la pièce manquante chez soi, cette demande d’être aimé quand on a du mal à s’aimer soi-même … Je ne connais ça que trop bien. ça fait du bien de voir les mots mis sur ce malaise.
    Merci pour cet article qui fait du bien. 🙂

  60. Nous avons eu le plaisir de sélectionner votre article pour la relayer au sein de notre communauté QODAO® sur le thème de l’attente vis à vis de nos relations. Hermione pour QODAO®.

  61. Bonjour ,
    Quelle belle découverte ce matin : ce blog …FaAAAABULEUX !
    Je suis en chemin pour couper ce lien d’attachement avec ma mère ! Je vais peut-être lui transférer ce blog suivant comment je le sens , en conscience et quand cela sera le bon moment pour moi.
    Je vais aussi aller en quête des « bonhommes allumette » de Jacques Martel .
    Je pratique la Méditation Osho : quel bonheur ! quelle créativité , quel lâcher prise !quel ressourcement !
    Je rajouterais quelques mots de ce psychosociologue qu’est Jacques Salomé : »différencier l’Amour de la Relation  » et « différencier le désir du besoin « !!C’est de l’ordre du discernement ! pour aller vers la prise de conscience (qu’est ce qui est touchée chez moi dans cette relation que me renvoie l’Autre ?) puis le changement ….accompagné selon moi , par un psychothérapeute !
    S’aimer c’est se respecter aussi , en écoutant nos désirs et en répondant à nos besoins (vitaux) !
    Je partage avec vous une découverte que j’ai faîte il y a quelques années déjà : « Matin Magique »! et … C’est vraiment magique ! Une autre pépite ! Je remercie l’amie qui m’a transférée votre blog et une autre qui m’a fait découvrir Matin Magique. Comme quoi , nous sommes tous reliés sans avoir à être « attachés »!!
    Belle journée florissante !
    Christine

    1. Bonjour Christine,

      Merci beaucoup pour ce commentaire enthousiasmant ! C’est sympa de partager avec tous ce qui fonctionne pour toi. On peut ainsi s’en inspirer et découvrir de nouvelles pratiques 🙂

      Très belle journée à toi aussi, remplie de Joie !

  62. Bonjour et merci pour cette description explicite et illustrée d’une manière simple et ludique, votre explication résonne profondément dans mon vécu et y met davantage de sens.
    La simplicité de vos mots me touche vraiment beaucoup.
    Je vous souhaite une merveilleuse suite et serai heureuse de lire d’autres choses de vous. ..

    1. Bonjour,
      Je trouve l article très bien fait et clair. J ai mis beaucoup de temps à me rendre compte de mes dépendances affectives. Aujourd’hui j’ai encore des petits soucis à me séparer, mais beaucoup moins qu à une période. Je me suis faite aidée par une kinesiologue qui est très bien et qui m à vraiment aide dans ce parcours. Aujourd’hui il m arrive d être bien seule et de ne pas forcément rechercher l autre dans ma vie. Cependant encore des petits soucis pour laisser mon copain partir en vacances seul avec ses amis… c est assez lassant mais bon pierre par Pierre la maison se construit c est ce que je me dis. Courage à toutes et tous, le chemin peut être long et semé d embûche mais le résultat libéré et fait du bien !
      Cordialement Marine

      1. Bonjour Marine
        Merci beaucoup pour ton témoignage, qui motive à continuer chacun notre chemin.
        Oui pierre par pierre c’est vraiment ça 😉

  63. cela vas bc m aider dans la vie et meme en passant un ami thérapeute l as bc apprecier et continue a la partager merciii

  64. Bravo , super , extra, génial …
    Magnifique travail , merci pour le format qui parle directement à nos enfants intérieurs !!!
    La notion d’attachement n’est pas facile à expliquer : je vais diffuser largement et citer la source.
    Continuez, c’est top !!!
    Chaleureusement
    Cathy

  65. Bonjour, super article mais je tiens à renvoyer au passage du livre de Doreen Virtue « Messages de vos anges » ou il est question du couple et de sa capacité à nous permettre de nous souvenir de nôtre « foyer » Divin…. C’est un très bon livre qui nous apprend plein de choses, je le conseille à tous!

    1. Merci Maëva !
      Je n’ai pas (encore) lu ce livre.
      Peut-être que je devrais préciser qu’il ne s’agit pas de sortir des relations de couple pour vivre seul, mais bien d’être en mesure de pouvoir créer des relations d’Amour inconditionnel, au sein du couple par exemple.

  66. Bonjour,

    Je suis perplexe face à votre bd et à votre article. Notamment son titre…
    Pour faire rapide, je trouve que vous faites un glissement de sens entre le lien d’attachement et la dépendance affective (qui relève effectivement d’un problème psy). Si je me permets d’intervenir, c’est parce que j’ai peur que votre article induise des parents en erreur (sur la théorie de l’attachement et l’attachement sécure dont parle Bowlby – la figure d’attachement) en leur faisant croire qu’ils ne doivent pas s’attacher à leur enfant et inversement.

    Or, il est essentiel pour l’enfant d’avoir au moins une figure d’attachement pour que son cerveau se développe de manière optimale et éviter de devenir l’adulte dans votre bande dessinée (celui qui a tellement peu de confiance en lui qu’il a besoin du regard et de l’approbation des autres, avec les conséquences qui vont avec : la dépendance affective).
    Et l’amour inconditionnel vient justement d’une figure d’attachement sécurisante et non jugeante. Si les parents rejettent l’enfant en ne lui donnant pas cet attachement sécurisant, l’enfant va apprendre qu’il ne recevra de l’amour que sous condition (condition d’obéissance, d’être sage et propre, etc.). Donc, il se retrouvera en position de dépendance affective pour son bonheur (si je n’agis pas comme ça, mes parents ne vont plus m’aimer – ça fera un adulte qui sera dépendant comme dans votre bande dessinée).

    Pour moi, votre bd parle de dépendance affective (et de manière très juste) mais pas de lien d’attachement qui est un terme plutôt positif. D’ailleurs, pour les bébés, lorsqu’on devient parents, le cerveau libère de l’ocytocine qui empêche l’habituation pour que les parents aiment toujours leurs enfants (ce qui expliquent qu’on peut se lasser des enfants des autres mais pas de nos propres enfants).

    Je dirais donc, attention à votre vocabulaire, je crains vraiment qu’il desserve les parents qui feraient des recherches sur le sujet. C’est déjà compliqué d’amener les gens à changer pour avoir des comportements bienveillants/bientraitants envers leurs enfants (parce que bon, j’ai pris des tartes et je n’en suis pas mort – moi, j’ai été puni, ça m’a bien réussi – on a toujours fait comme ça). Donc, j’avoue que ça me fait un peu grincer des dents 🙂
    N’y voyez rien de personnel, c’est juste que la théorie de l’attachement, c’est quelque chose d’essentiel au développement de l’enfant (pour éviter, encore une fois, d’en faire un adulte dépendant affectivement) et j’ai peur d’une confusion avec votre article s’il est trouvé dans les moteurs de recherche sur le sujet.

      1. Je le partage également. En ce qui me concerne, j’y vois une analyse de la dépendance affective. Les liens d’attachement n’avaient pas jusqu’à tres récemment cette connotation péjorative. Je me désole vraiment de ce glissement de langage…

    1. Bonjour Floriane,

      Merci pour toutes ces précisions.
      J’ai utilisé le terme d’attachement en référence aux petits bonhommes allumettes de Jacques Martel. Le terme de dépendance aurait pu lui être préféré en effet. Cependant il renvoie trop à un « problème psy », or, tous les adultes ont des liens d’attachement tels que décrits ici, indépendamment de « problèmes psy ». Et il ne s’agit pas que de dépendance affective, ce peut être d’autres types de dépendance.
      Je ne souhaite pas induire des parents en erreur. D’ailleurs, je ne parle pas des enfants, et très probablement mon site n’apparaîtra pas dans les résultats de recherche sur les relations parent-enfant.
      En aucun cas je ne parle de rejeter qui que ce soit !! Au contraire, la finalité est l’Amour vrai, inconditionnel, qui justement, fait qu’on ne va pas distribuer notre affection contre quelque chose… mais aimer l’Autre quoi qu’il fasse !
      Si je comprends bien c’est un question de sémantique donc…
      Heureusement, votre commentaire rectifie les confusions possibles.

      1. Vous pensez quoi de ce type d’encart sur internet?
        « Aimer, être aimé, vous marier, avoir des enfants, gagner votre vie, être heureux etc. », ce n’est pas la raison de votre vie

    2. J approuve le commentaire de Floriane Nairo, il est important de faire la différence entre » les liens d’attachements » essentiels au bon développement de nos bébés et enfants (démonstration de Bowlby avec la figure d’attachement), ET « la dépendance affective » que vous l illustrez si bien dans la BD.
      Cette dépendance affective peut arriver, justement, quand les fondations psychiques de l’attachement sont en défaut.
      En tout cas , merci pour cet article

    3. Bonjour floriane, je pense que fannys a voulu illustrer un exemple de lien d’attachement qui «bloque». Bien sûr, il ne s’agit pas de se défaire des liens non limitants. Il est clair qu’il est question de liens problématiques, non de celui du développement de l’enfant et du lien créé parents—enfants. Ensuite la dépendance affective est un exemple de liens d’attachement, qui est a prendre au sens large. Ces liens peuvent être positifs ou négatifs selon les personnes et leur vécu, mais ils ne sont pas soit tout l’un ou tout l’autre ! C’est au lecteur de faire la part des choses…

      Je trouve absolument extraordinaire que des personnes comme fannys partagent de façon humoristique ces travers que la vie nous réserve, et nous donne une méthode pour avancer. (Il y en a d’autres.)
      Je trouve son message explicite, personnellement je ne vois pas où la confusion est possible. L’image où l’on voit un adulte et un enfant reliés par la pièce de puzzle renvoie à un autre exemple de lien d’attachement pouvant être problématique, mais ça ne veut pas dire forcément qu’il ne doit pas y avoir de liens d’attachement positifs et constructifs. Soyons objectif et apprenons à faire la part des choses, à ne garder pour avancer que ce qui nous concerne vraiment.
      J’encourage ce genre de démarche, cette société marche de travers et voir des personnes si positives donne du baume au coeur !
      Merci Fannys

  67. Oh là là! Je me suis totalement reconnue dans cet article! Je vois tous les liens d’attachement que je peux avoir ou que j’ai eu par le passé et je comprends mieux certaines choses.
    J’ai l’impression que ces liens finissent par créer un fossé entre les personnes. Celle qui est attachée attend beaucoup de l’autre, mais cette dernière ne peut pas toujours répondre à ses attentes, ne la comprend pas. Et une fois qu’on est dans cette mécanique déséquilibrée ça ne peut plus marcher.

    En tout cas un grand merci pour cet article si parlant! Reste plus qu’à trouver le moyen de s’aimer soi-même…

    1. Merci Marine ! Tu soulignes quelque chose de très intéressant : que les liens d’attachement, à cause des attentes qu’on a envers les autres, peuvent nous éloigner d’eux ! Au contraire de l’Amour inconditionnel, qui rapproche les personnes avec plus de sincérité.

  68. Bonjour Fannys,
    Reçois toutes mes félicitations. J’ai beaucoup apprécié tes dessins accompagnés de textes simples mais touchants. Ce côté très sérieux accompagné d’un ton humuristique et pédagogique. Bravo ! J’adore.
    Bien toi
    Christelle

    1. Bonjour Christelle,
      Merci beaucoup pour ton message très encourageant ! Je vais essayer de rester sur cette voie pour les prochains articles alors 😉

    2. Bonjour! J’ai aussi adoré cette bd avec ses textes et ses images émouvantes. Je m’y suis beaucoup reconnu, car je traverse exactement le même problème. J’ai cependant une question. Je le sais , bien avant de voir cette petite histoire qu’il faut s’aimer d’abord. Mais ce message demeure encore flou pour moi, car comment faire pour s’accepter et s’aimer? C’est comme quand on a pas du tt réviser une examen que l’on sait difficile et qu’au moment de recevoir sa note on se dit que c’est fichu. Même si on le dit au fond on espère qu’il y est une chance que non et en disant cela on espère secrètement avoir tort. On se ment, mais on sait qu’on se ment…..je sais pas si je suis claire, il est tard j’aurais pu trouver mieux comme exemple. Mais ce que j’essaye de dire c’est que même si je me force à penser que je m’aime. Au fond je sais que je le pense pas réellement. C’est compliquer. On essaye de se convaincre.
      Alors quelles sont les clés ? Comment faire ? Je suis consciente et je sais qu’il y a pas de formule secret mais avez vous des pistes, des idées, pour tenter d’y arriver ?

      1. Heartfeelia,
        Si je peux te donner un petit conseil, c’est de cogiter à cette phrase que je trouve des plus optimiste de Nietzsche : « Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console. » Au lieu de te fixer sur toi seule et ce que tu n’aimes pas, regarde les autres et tu trouveras rapidement tes qualités (même celles que tu crois être « défauts »). Il suffit d’allumer la télé, d’ouvrir un journal, ou simplement d’arpenter les rues ou les magasins pour trouver une occasion de se dire « Ah, mais je vaux quand même mieux que ça ! » (Après, les conclusions que tu en tireras porteront l’empreinte de ton éthique).
        C’est une méthode très égoïste d’optimisme, il est donc nécessaire aussi de se rappeler qu’on peut avoir des opinions sur les gens (qui peuvent évoluer), mais pas de jugement (qui est arrêté) pour conserver une chance d’empathie.

      2. Bonjour Heartfeelia
        Merci pour ton message ! Je t’ai répondu par mail avant de voir que tu avais laissé un commentaire, alors voici ce que je t’ai répondu, car peut-être que d’autres se posent la même question :

        Ce n’est jamais fichu et bonne nouvelle, il n’y a pas de notation 😉 En effet, c’est un processus continu, on avance étape par étape. Petit pas par petit pas. Et parfois on fait quelques grands pas.

        Pour ma part, je n’est jamais rien réussi on me forçant à penser quoi que ce soit ou en essayant de me convaincre. Ce que je veux dire, c’est que ça n’est pas que dans la tête, c’est aussi dans le coeur. Tant que je ne ressens pas quelque chose dans mon coeur, dans mon corps, alors ce n’est pas totalement intégré. Je peux me dire que je m’aime, ça ne deviens vrai que quand je le ressens vraiment.

        Si on n’arrive pas à s’aimer, au début on peut commencer par se regarder avec bienveillance. On se disant par exemple : « bon, je suis comme ça, j’ai eu des épreuves, des expériences, une certaine éducation, etc. qui m’ont amenée là où j’en suis actuellement, et c’est ok, je fais de mon mieux ! » Souvent, le petit enfant en nous a gardé des croyances sur nous-même qui ne sont peut-être plus d’actualité. Par exemple, « je suis nulle », etc. Ça dépend de chacun.

        Il y a aussi le lâcher prise qui est très puissant. Pour s’accepter telle que l’on est, sans chercher à se conformer à un idéal qu’on s’impose, mais qu’on ne peut pas atteindre. Car quand on se compare à l’idéal, on a tendance à se juger négativement, au lieu de s’accepter telle que l’on est.

        Voilà, j’espère que tu as maintenant quelques pistes de réflexions !

      3. Bonjour Babs,

        Merci d’enrichir la discussion 🙂

        Je ne partage pas ton avis, je n’apprécie personnellement pas de me comparer aux autres. Car dans un sens, je me sens moins bien et me dévalorise inutilement, et dans un autre, c’est mon égo qui va se croire supérieur aux autres, sans que cela m’apporte réellement une meilleure estime de moi-même, en profondeur et de façon durable. En fait, je pense que les comparaisons ne tiennent pas la route, tout simplement parce que nous sommes tous égaux en tant qu’êtres humains, et que nous sommes tous formidables à notre manière. Simplement, chacun fait ce qu’il peut dans sa vie, en fonction de sa propre histoire. Je ne peux pas valoir mieux qu’une autre personne, car probablement, si j’étais à sa place, dans les mêmes conditions, avec le même passé, et bien j’agirais comme elle. Bon, cela ne sera jamais le cas donc ce n’est peut-être pas la peine de l’imaginer. C’était juste pour souligner que chacun a ses propres expériences de vie, et fait de son mieux ou du moins comme il peut à travers ses expériences.

        Voilà, c’est simplement mon avis personnel.
        J’apprécie beaucoup que tu aies donné ton avis, et même si je ne le partage pas, cela permet de développer la discussion et c’est toujours très intéressant !
        Avec bienveillance,
        Fannys

    1. Merci Eric, oui le petits bonhommes allumettes sont bien connus pour couper les liens d’attachement tout en gardant l’Amour 😉

  69. Super bien fait Fanny! Une thème super actuelle, mais sous-traité a cause d’incompréhension.. Ignorance.. Autre..? . Je suis sure que tes dessins aident débloquer des nouvelles voies à beaucoup de personnes!

  70. Un visuel épuré et efficace, une progression pas à pas et des mots bien choisis sur une thématique cruciale… Merci et bravo.

  71. Une tres belle description amusante et instructive des liens.
    Et une belle imagede fin avec les liens au niveau de 7 chakras representés par 7 couleurs

    Bravo et merci

    Patrick

  72. Bonjour et merci pour toutes ces pensées, liens et images qui viennent éclairer… J’ai pour ma part souvent été dans des relations amoureuse de co dépendance (en couple avec des personnes dépendante d’un produit…). La vie m’a fait comprendre qu’il n’y a rien de pire que de jouer le rôle de béquille. On ne rend service à personne… L’idée étant de pouvoir tenir debout seul pour avancer ensemble lol… Récemment séparée du père de mes enfants, je revis pour moi même, une renaissance absolue… Les rencontres que j’ai pu faire depuis(celles qui potentiellement m’interessent) me renvoit cette notion de « pas d’attachement » . J’aime l’idée que chacun reste libre mais je m’interroge tout de même sur certains points. Le respect dans la liberté ne se défini pas de la même façon pour chaque individu. Pour moi par exemple la fidélité compte ou l’honneté de dire les choses… Ça me renvoit à cette question de la liberté… Concernant l’estime de soi, elle est parfois mise à mal car confrontée à des situations d’échec, d’energie extérieure… Je suis une grande optimiste mais je ne considère absolument pas que mon estime de soi est bonne de manière permanente… Toujours au travail…

    1. Bonjour Azon
      Merci pour ton témoignage ! A te lire, on sent que tu retires des leçons de tes expériences passées pour avancer, bravo c’est super 🙂 A toi maintenant de définir ce que tu veux vraiment pour toi-même, je te souhaite une bonne continuation sur ton chemin personnel ! Pour l’estime de soi, on avance souvent petit pas par petit pas, de petite victoire personnelle en petite victoire 😉 Et un jour on se retourne, et on voit la tout le chemin parcouru depuis l’estime de soi qu’on avait avant…

  73. UN BIJOU! J’ai lu, j’ai ri, je me suis reconnue, et j’ai reconnu l’autre. Cette BD est tout simplement magnifique car elle fait bouger en soi les cordes de l’attachement, ou en tout cas ce qu’il en reste pour enfin devenir un adulte à part entière. Les commentaires sont attachants, pertinents et vos réponses empreintes de respect. Le lien d’attachement du bébé est vital, mais le bébé grandit et cherche son autonomie jusqu’au jour où adulte, il se sent encore si petit…. De là le besoin de se libérer et d’être ce qu’il a toujours été: une personne à part entière, face à une autre personne à part entière…. mais qui ne le sait pas encore. Beau et bon travail ! Gracias xxooxx

    1. Merci beaucoup Joan !
      Oui c’est tellement ça, on se sent encore petit alors même qu’on est adulte, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on n’est plus ce petit enfant dépendant et que maintenant on peut s’occuper soi-même de soi intérieurement.
      Je suis touchée car je mets tout mon cœur pour répondre aux commentaires et aux différents messages, et c’est une chose que je n’étais pas habituée à faire (première fois que je fais un blog !).

  74. j’ai adoré lire cet article, il a fallut que je perde une personne à qui je tenais tellement pour me rendre compte que j’avais beaucoup d’amour en moi et que je devais déjà commencer par m’aimer moi ! merci opur ce partage, Xx

  75. Bonjour ,
    Je trouve tres parlant êt tres bien fait votre article illustré!
    Cependant pouvez vous me donner votre définition de lien d attachement qui pour moi est au contraire un concept tres positif en opposition avec la dépendance , la soumission , le manque de confiance etc. Au contraire.

    Merci !

    1. Merci Isabelle !
      En effet, je n’ai pas pensé à préciser que pour moi un lien d’attachement est un lien de dépendance, ou d' »amour » conditionnel. C’est sûr que c’est plus clair si je donne ma définition 😉 Et du coup, le concept « positif » serait l’Amour inconditionnel, le lien d’Amour débarrassé de toute attente.

    1. Bonjour Olivier !
      Merci beaucoup 🙂 la suite, ce sera l’histoire d’un personnage qui vit le cheminement décrit dans l’article, je suis en train de la dessiner 😉

  76. Je ne comprends pas se besoin d’inculquer aux gens l’idée que forcément ils souffrent. La conséquence est souvent une opération (menée par des religieux, des aides de toute sorte) visant à déstructurer une personne en la culpabilisant puis en la détachant de sa famille, de ses amis, de ses biens quelquefois (moines, reclus) pour mieux se l’approprier.
    Paradoxal non? puisque on déplace le lien ailleurs car ces personnes deviennent dépendantes une deuxième fois

    1. Merci anthropos de nous faire part de votre avis !
      Mon propos est de montrer aux gens qu’ils peuvent chercher les ressources en eux (en se faisant aider de professionnels reconnus s’ils en ressentent le besoin). Pour qu’ils soient ainsi autonomes. Et qu’au lieu d’être dans une position de dépendance, ils soient responsables de leur propre vie. Dans mes articles, je cherche justement à déculpabiliser les personnes. Une personne qui coupe les liens d’attachement tels que décrits dans l’article, ne se coupe pas de sa famille et de ses amis, bien au contraire. Elle devient alors capable de les accepter pleinement tels qu’ils sont, et de les aimer véritablement. Cela renforce les liens d’Amour et les relations. Une personne a magnifiquement témoigné un peu plus bas de tout cela.

      1. C’est parfait Fanny, ton article et tes schemas, je le trouve même genial; moi j’utilisais le schéma des 3 oeufs ( pour une relation amoureuse ou familiale) (1er oeuf: moi, en tant qu’homme ; 2ème oeuf, toi en tant que femme, 3ème oeuf, nous en tant que parents et couple), en prenant en compte la place et l’espace que chacun doit avoir dans chaque oeuf, c’est un outil souvent utiliser pour les personnes souffrant de dépendances affectives ou alors dans certains cas traiter les patients victimes de pervers narcissique, afin de briser les chaînes de l’attachement. Merveilleuse et lumineuse journée. Michel

      2. Merci Michel pour ton message. Je ne connaissais pas le schéma des trois œufs, mais il me semble explicite aussi 🙂
        Excellente journée aussi !

      3. J’avais bien compris et votre site est excellent. je voulais mettre un bémol sur ce que vous appelez « professionnels reconnus », car tout existe en la matière
        Merci

    2. Bonjour Anthropos,

      J’ai écris mon expérience un peu plus bas.
      S’il vous plait, prenez-le temps de le lire. Car cet article, à mes yeux, signifie l’inverse et je voudrais vous partager ma vision. J’ai écris mon témoignage le 09/04 au nom de Mali.

      Merci Anthropos pour votre point de vue.

      Mali

      1. Bonjour
        j’ai lu et ne mets pas en cause votre expérience. Simplement vous aussi pensez que votre situation est celle de tous et que vous possédez le sésame universel; C’est votre droit et je le respecte. Je ne suis pas d’accord là-dessus et j’ai déjà répondu en émettant un doute sur certains « spécialistes » comme vous dites

  77. Une dernière chose pour faire référence à cet amour Agapé cher aux personnes en quête de spiritualité…

    Vous auriez pu reprendre cette invitation christique : « aime ton prochain comme toi-même » ce qui nous demande de nous aimer nous-mêmes ! À la fin de vie article il y a cette invitation à s’aimer soi-même pour mieux aimer les autres.

    Et vice versa car quand on apprend à mieux aimer les autres, en les accompagnant a été ce qu’ils sont en retrouvant leurs pièces manquantes, on apprend aussi à s’aimer mieux… Quel cercle vertueux !

    1. Merci Nemo Ulysse pour ces commentaires ! J’apprécie que les lecteurs apportent leurs précisions.
      J’ai abordé très brièvement le fait que les liens d’attachements se créent dans de nombreuses relations : famille, amis, au travail etc. Mais c’est vrai que je suis passée vitre dessus, afin de rester le plus simple possible 😉

  78. Bravo pour cette BD très sensible et efficace…. J’aimerais apporter une petite variante. Nous avons de multiples liens d’attachement possibles. En fait chaque relation qu’elle soit amoureuse, amicale, professionnelle, sociale, ludique… Peut devenir un lien d’attachement. Notre Soi est alors fragmenté en une multitude d’identités au sein desquelles il peut nous manquer une pièce du puzzle.

    En fait chaque relation est une pièce de notre puzzle dans laquelle il peut manquer un bout à l’intérieur : un puzzle dans une pièce de puzzle. Non seulement il nous manque des pièces au sein de nos relations mais nous sommes trop souvent fragmentés sans savoir où pouvoir nous recomposer dans notre plénitude.

    Il s’agit donc bien de combler nous pièces manquantes pour nos propres pièces, comme vous le suggérez dans cette BD, et donc reconquérir notre autonomie affective, et il s’agit aussi de se recomposer dans notre complétude et plénitude… Être capable de se contempler comme un tout et non une multitudes de parties de nous… Une autre belle façon de s’aimer.

    J’ai essayé d’écrire un petit article sur ce mal-être de ne pas ressentir note plénitude .

  79. Bonjour Fannys,
    Merci pour cet article qui parle à grand nombre.
    Je voulais faire pars de mon expérience.
    Je suis en train de vivre le détachement avec mon mari. Cela fait 11 ans que nous sommes ensemble.
    Nous avons pensé jusqu’à il y a quelques mois que notre Amour était vrai car les épreuves nous soudaient. Nous étions très complices avec beaucoup de respect.
    Je suis une personne qui travaille sur le mieux être depuis plusieurs années maintenant. Mais voilà quelques mois, je me suis rendue compte de l’attachement qui s’est créé au fil de toutes ses années nous rendant plus fort à deux. Mais seul ? On s’écroulait
    Et je me suis rendue compte à quel point nous étions sur la mauvaise voie. Aujourd’hui, je refuse totalement le rôle de la pièce de puzzle qui rempli l’autre. Je cherche en moi toutes mes forces et mes capacités que je renforcent afin de descendre toujours plus loin pour débloquer mes limitations à être entière.
    Ma sensation de liberté et d’épanouissement grandissent à une vitesse incroyable.
    Mais je n’y suis pas arrivée seule. Je me suis faite aider par des spécialistes qui m’accompagnent encore aujourd’hui.
    Cela a été brutal pour mon mari dans un premier temps. Mais maintenant, il fait le même parcours que moi.
    Aujourd’hui, je ne ressens plus le besoin de l’amour de mes amis ou de ma famille. Cela ne veut pas dire qu’on ne vit pas des moments de véritable Amour. Et mon couple est aujourd’hui sur la voie de la transmutation. On laisse tomber nos mécanismes erronés pour trouver l’amour en nous et plus chez l’autre.
    On ne fait plus certaines choses pour faire plaisir à l’autre. On fait les choses pour se faire plaisir. Car aujourd’hui, ce qui m’importe, c’est mon bonheur. Ca peut paraître égoïste, cependant, lorsque qu’on y arrive, on est bien plus présent à l’autre que ce que je n’ai jamais étais.
    Une image pour illustrer mon récit prise dans « La prophétie des Andes ».
    On a tendance à croire que nous formons un demi cercle. Et on passe notre temps à chercher la moitié de ce cercle afin de créer avec l’autre ce cercle de vie. Hors, les soudures ont souvent du mal à tenir…
    Alors que si chacun de nous apprend à fermer son cercle pour devenir un cercle à part entier, un jour cette personne fera la rencontre d’une personne ayant également un cercle entier. Et l’entrelacement de ces 2 cercles est bien plus solide…
    Ces à ce moment là qu’on ne cherche plus à changer l’autre à son image car quelque soit sa façon d’être, cela ne changera jamais ce que vous êtes. UNE BELLE PERSONNE LUMINEUSE UNI VERS ELLE

    1. Wouah merci merci beaucoup Mali pour ce magnifique témoignage, et bravo !
      C’est exactement ce que j’ai voulu faire passer à travers la BD : chercher en Soi d’abord, pour pouvoir ensuite aimer réellement les autres. Peut-être que j’aurais dû plus insister sur le fait que couper un lien d’attachement ne signifie pas rompre la relation, mais la rendre plus saine et harmonieuse. Et en effet, ce n’est pas de l’égoïsme, car en commençant pas s’apporter de l’Amour à soi-même, alors on se rend compte après qu’on est capable de donner de l’Amour aux autres, tellement plus ou tellement mieux !
      Merci encore d’avoir pris le temps d’écrire ce commentaire 🙂

  80. C’est très bien fait 😊
    À mon sens, ça gagnerait à être plus complet en rajoutant deux dimensions
    L’amour de la transcendance, la puissance supérieure à laquelle on croit, dieu, qui, nous remplissant de lumière, nous complète quand on est sur le chemin de chercher nos pièces, et nous donne tout l’amour nécessaire si on le veut pour aimer les autres « par dessus » nos liens d’attachement, ou sans lien d’attachement.
    Parce qu’aimer les autres, que ce soit au niveau relationnel, sociétal, écologique, humanitaire, spirituel, c’est quand même le sens de la vie.

    On n’apprend pas à s’aimer soit même et à se libérer de nos attachements égoïstes pour pouvoir se foutre des autres, mais au contraire pour les aimer mieux, davantage, avec plus de recul.

    Et il est important, quand c’est possible, de trouver de belles amitiés qui enrichissent, remettent les objectifs en lumière, retourne le regard vers l’absolu quand, dans les jours de la vie, l’épuisement et les soucis prennent le dessus.

    Le détachement intérieur, l’acceptation d’une forme de solitude (au final, personne ne partage notre vie, nos problèmes, nos blessures et nos joies ni ne les ressent comme nous) n’est pas une coupure du monde NI une absence de besoin.

    Je crois que la différence majeure au niveau de la relation de couple, c’est quand, au lieu d’attendre de l’autre inconsciemment qu’il comble des besoins plus ou moins conscients, on prend conscience de nos besoins et, tout en pouvant aimer tout le monde, on se met consciemment à chercher pour compagnon quelqu’un qui avance dans la même direction et qui remplit, oui, certaines conditions pour le bonheur.

    Un dépendant affectif cherche souvent consciemment quelqu’un à qui il peut donner, donner, donner. Sans trop se rendre compte qu’il cherche inconsciemment à recevoir.
    Prendre les reculs sur ses besoins et valeurs permet de trier en fonction de cela, car l’amour que nous donnons, n’est pas tributaire d’un manque chez l’autre : on peut le donner de toute façon SI on choisit quelqu’un capable de le recevoir.
    Et en fait ça aussi c’est très important.
    On a tous besoin d’aimer et d’être aimé, mais on aime tous d’une façon différente et on ressent tous l’amour différemment. On peut apprendre. Mais on se facilite quand même la vie si on part avec un mode d’action plus ressemblant de celui de l’autre.

    Une relation équilibrée en couple implique du donnant/ reçu à 50% dans l’idéal absolu au regard des années (pas chaque jour nécessairement)
    Avec des enfants, plus de donnant que de reçu.
    Avec les autres, plus de donnant encore…

    Avoir des besoins et les reconnaître n’impliquent pas d’égoïsme. Ça permet au contraire de les prendre en charge, même par rapport l’autre .

    Ex « j’ai besoin d’être collée pendant une heure ». Mais mon compagnon revient brûlé du travail, il a visiblement besoin de souffler tout seul dans son coin.

    Attachement et désir inconscient d’affection = frustration, tristesse, colère… Ou fausse abnégation (je m’oublie pour lui mais je reste frustrée) ou égoïsme « j’vais voir si le voisin peut »

    Désir conscient d’affection et amour = j’ai besoin de câlin, mais, avec du recul, je peux attendre qu’il vienne vers moi pour le demander. Je diffère mon besoin pour respecter la capacité de l’autre. Et si je ne peux pas diffèrer aussi longtemps, je met en place des outils pour m’aider ( amies, prendre soin de moi… ) Jusqu’à ce qu’il puisse. Si l’autre ne vient jamais s’intéresser à mon besoin clairement annoncé au moment opportun d’affection, c’est qu’il est indifférent. La question alors devient « je peux l’aimer, mais puis- je en plus être en couple avec? » Deux choses différentes… Évidemment, on devrait se poser des questions avant de s’engager, après l’engagement, la créativité embarque pour trouver des solutions!!

    J’écris tout ça, parce qu’en lisant les commentaires j’ai compris que beaucoup avaient peur d’aimer par peur de s’attacher, ou peur de se détacher par peur de ne plus aimer.
    L’autre n’est pas un dû. Ce qu’il nous apporte n’est pas un dû. Lui montrer qu’on l’aime à notre façon n’est pas un droit. Bref, l’égocentrisme dans l’amour, c’est humain, mais ce n’est pas de l’amour. Dire merci, c’est la clé!
    Mais s’engager dans une relation, partager des intérêt, recevoir de l’affection, en donner, s’investir, c’est devenir humain! L’homme doit s’ échanger dans plus grand que lui même.

    Et accepter quand ça ne marche pas, petits détachements du quotidien…

    1. Merci Mariam d’avoir bien développé ton avis !
      Effectivement, je n’ai pas abordé « l’amour de la transcendance » comme tu dis, d’abord pour que la BD soit accessible au plus grand nombre, au-delà de toute croyance religieuse. Et ensuite tout simplement parce que je crois que cet « amour de la transcendance » on le trouve en cherchant à l’intérieur de nous-même, parce que c’est là qu’il s’exprime à nous ! Puis il s’exprime à travers nous ! A condition qu’on ne le bloque pas par des liens d’attachement…
      Effectivement, j’aurais peut-être dû insister plus sur le fait que couper un lien d’attachement ne signifie en rien couper la relation d’Amour, mais plutôt l’épurer. Et s’aimer soi n’est pas un but, mais le meilleur commencement pour se remplir d’Amour et ensuite pouvoir rayonner l’Amour autour de soi et pour les autre. On ne peut pas donner ce qu’on n’a pas.

  81. Bonjour Fannys,d’abord merci de nous éclairé avec cette article si bien illustré.
    Ma question est , la limite au détachement se situe où si l’amour est sain ?
    Je suis un amoureux dans l »âme, pour moi l »homme et la femme se complète. Nous pratiquons le yoga, la méditation ensemble et débutons même sur le chemin de l’amour tantrique. Faisons de la randonnée en montagne etc.. Nous sommes très fusionnel dans notre relation, mais pourtant nous pouvons nous séparé l »espace d’un week-end, pour une formation quelqu’on que ou tout simplement week-end de gars ou de filles. Nous avons cette liberté dans le respect l’un envers l’autre et avons besoin de ces petits moment pour nous ressourcer individuellement.
    Je suis très attaché, de par nos activités et intérêts communs qui sort de l’ordinaire. Pas facile de trouver une personne qui nous rejoint comme ça.

    Est un attachement qui peut être sain dans ces conditions ? M’imposer des limites à l’attachement viendrait pour moi a limiter mon amour cette personne.
    Merci de m’éclairer Fannys.
    Robert

    1. Bonjour Robert !
      L’attachement et l’Amour vrai sont deux choses bien différentes. Quand on aime d’un véritable Amour une personne, on a ENVIE de passer du temps avec elle, mais on ne souffre pas de la séparation.
      Quand on est attaché à une personne, on a BESOIN de passer du temps avec elle, et on souffre de la séparation.
      Et aussi, l’Amour est illimité.
      J’espère avoir apporté quelques éclaircissements 🙂

  82. Merci pour cette incroyable BD, je suis moi-même en plein travail pour me satisfaire à moi-même après mettre retrouvé dans une situation douloureuse décrite ici. Et même si c’est dur de se l’avouer à soi-même et de s’en rendre compte on peut vite être accro à quelqu’un. Je me suis totalement retrouvée dans cette petite BD et ça fait du bien de le voir verbalisé comme ça! Merci!

    1. Merci beaucoup Renaudin ! Je suis tellement contente de voir que le fait de verbaliser sous forme de BD puisse t’être utile, à toi et à d’autres !

  83. Merci beaucoup pour cette BD, effectivement très difficile à lire quand on est de plein fouet touché par ce « mal ».
    Je mets peut-être la charrue avant les bœufs mais lorsque l’on s’est détaché de ce lien et que l’on subit une rupture, on reste heureux et épanouit ?
    Est-ce que le lien d’attachement ne s’affine pas au fur et à mesure que la confiance nait entre deux personnes ?
    Belle journée 😉

    1. Merci Cassandra pour le commentaire. Quand on est dans l’Amour inconditionnel, on ne va pas se créer de la souffrance pour une rupture. Cela n’empêche pas de ressentir de la tristesse ! Simplement, avec la paix intérieure, on ne va pas transformer la tristesse en souffrance. Mais le détachement ne se fait pas du jour au lendemain (sauf pour certaines personnes), et contrairement au personnage de la BD, il nous manque souvent de nombreuses pièces. Et on a de nombreux liens plus ou moins forts, avec des personnes différentes.
      Il me semble que les liens d’attachement s’affinent en effet, mais au fur et à mesure que la confiance en Soi augmente. Avec la confiance en soi, on sait que quoi que fasse l’autre personne, on saura vivre la situation et s’en sortir.
      Voilà ce n’est que mon avis personnel bien entendu 😉
      Bon cheminement et belle journée aussi 🙂

  84. Dire « merci ».
    Merci pour ce qu’on a,
    merci pour ce qu’on est,
    merci pour ce qu’on nous donne,
    pour ce que les autres nous apportent.
    Car en disant « merci », les choses ne sont pas acquis, mais on les ressentira plutôt comme une faveur, une chose précieuse dont il faut prendre soin.
    Cela peut aider à ne pas s’attacher, mais à simplement vivre ensemble et apprécier la vie partagée.

    1. Wouah merci Griet pour ce commentaire ! C’est tellement vrai ! j’ai oublié de mettre la gratitude dans la BD, mais où avais-je la tête ? Heureusement, j’y ai quand même pensé en écrivant le brouillon du prochain article, alors oui, il y aura des « merci » dans la prochaine BD 🙂

  85. Merci pour votre BD que je trouve vraiment très parlante et dans la quelle je me reconnais beaucoup !
    Je suis d’accord avec énormément de choses qui se sont dites, il faut apprendre à s’aimer sois-même et cela peut prendre du temps… Beaucoup de temps.
    Je suis quelqu’un qui a toujours besoin d’attachement car je suis un peu dépendante affective. J’ai déjà essayé de me battre contre, de me retrouver face à moi-même et de retrouver ma propre confiance à travers moi et non un autre.
    Mais, ce que je vais rajouté, est un point qui manque dans votre BD selon moi.
    On peut se reconstruire, y passer du temps, en souffrir mais y arriver. Cependant, tout ce travail peut-être vite détruite quand on tombe sur quelqu’un qui à l’air justement de pouvoir vous correspondre dans toute votre intégrité même si vous vous êtes reconstruit seul.
    Et là est le danger, on garde son amour pour sois mais… au fil du temps on recommence à créer un lien d’attachement sans s’en apercevoir et là rebelote si on nous retire à nouveau ça. Alors que nous avions déjà fait le travail sur nous et que nous étions sûr de nous. Et on doit reprendre à nouveau cette lourde tâche de se retrouver.
    Je sais que cela dépend de la psychologie de chacun. Mais justement, attention. Ce n’est pas parce qu’on a réussi qu’on ne peut pas se laisser avoir à nouveau inconsciemment.

    Je parle en tant que fille ayant toujours été dépendante affective, ayant mit un an à se retrouver, étant tombé sur quelqu’un qui a réussi de fil en aiguille à provoquer un nouvel attachement et n’ayant pas hésité à le retirer aussi vite qu’il l’avait donné.
    Du coup, déjà fatiguée à l’idée de se reconstruire car le chemin je le connais, il est long et périlleux, je sais déjà dans quoi je m’avance. Je pense pouvoir y arriver à nouveau mais est ce que je serais encore dans ce cercle vicieux à devoir le perdre encore et encore ? Jusqu’à qu’elle usure ?

    Mais merci à vous pour votre BD car elle se fait quand même se poser les bonnes questions, juste il faut prévenir qu’il faut toujours faire attention, rien n’est acquis et il faut se battre pour toujours le conserver. C’est en pensant les choses comme acquise que nous avons le plus de risque de les perdre.

    Bien à vous

    1. Bonjour Laëtita
      Merci pour ce témoignage. Je pense que si on crée encore de l’attachement qui se termine dans la douleur, c’est que l’Amour de soi n’était pas total et complet. Ça peut être un long chemin, et si quelque chose est acquis d’un côté, il y a d’autres parts de nous-même qui vont réclamer à leur tour d’être soignées. On peut se libérer d’un attachement que l’on avait créé à cause d’une blessure en nous, et se rattacher à quelqu’un d’autre (ou à la même personne !) parce que nous avons d’autres blessures. Personnellement, j’ai essayé de me battre contre des dépendances, et ça n’a pas marché. Ce qui a vraiment fonctionné, c’est l’amour de moi-même et le lâcher prise. Je me suis libérée de liens douloureux en soignant certaines choses en moi, mais je continue à avoir d’autres liens d’attachement par ailleurs ! Je vais encore pouvoir évoluer 🙂
      Vous avez tout à fait raison : la BD ne dit pas tout ça, elle est trop synthétique, car en réalité il ne s’agit pas d’un seul lien à une personne, mais bien de très nombreux liens plus ou moins forts, à de nombreuses personnes.

    2. Balavoine dit dans une de ses chansons  » l’amour gardé secret ne sert à rien, s’offrir est un bien, ton silence est ton propre venin ». Et bien je pense que ce n’est pas faux, il faut vivre son Amour sans retenue et si jamais sa foire et bien au moins vous aurez tout fait pour que ça marche. Beaucoup de gens pensent que lorsqu’ils ou elles sont délaissés, c’est qu’ils ne valent rien, qu’ils sont moches, bêtes etc… Et bien moi je pense que non. Ce n’est pas parce que on nous quitte qu’on est nul. C’est qu’on ne correspond plus aux attentes de l’autre tout simplement. Sachez que ce que vous trouvez nul en vous , fera sûrement le bonheur de quelqu’un d’autre et vous serez à nouveau heureux (se).En tout cas si ça vous semble peu convainquant, pour moi ça a très bien marché et je dirais même plus, car je suis encore plus heureux qu’avant.

  86. Bonjour Fanny, une magnifique Bd pour expliquer simplement la dépendance affective.

    Continuez dans cette voie, vous avez beaucoup de talent !

    Belle journée à vous,

    Au plaisir de lire vos prochains articles

    Catherine

  87. Wow et ReWow
    Vraiment c’est génial !!!
    Ça devrait être enseigner dans Toutes les écoles !!!
    C’est tellement important de savoir s’aimer soi-même !!!
    Et avec des dessins, on comprend bien, le texte est léger, c’est magnifique.
    Félicitation et merci beaucoup,
    Anne-Marie xxx

    1. Merci Beaucoup Anne-Marie ! Je suis d’accord, c’est fondamental de s’aimer soi-même. Je suis très contente de voir que la BD plaît autant 🙂

  88. Merci beaucoup pour cet article qui tombe à pic. Cela me premet de mieux analyser la situation et la souffrance de la personne de qui j’ai décidé de me séparer.

  89. Merci beaucoup pour cet article qui tombe à pic. Cela me permet de mieux analyser la situation de manque que je crée après ma décision de séparation…

  90. En gros, Fannys nous a expliqué que pour être bien avec soi et les autres il ne faut pas souffrir d’une pathologie comme une haine de soi qui va détruire la personne elle même, mais aussi ses proches. Bonne nouvelle, je crois: si on est pas psychopathe, on a pas besoins d’avoir peur de s’attacher à quelqu’un.

  91. Bonjour Fannys!
    Merci pour cet article magnifiquement illustré, c’est simple à comprendre et puissant en même temps!!! BRAVO!!!
    Je vais le garder soigneusement, l’imprimer, le partager afin d’aider d’autres personnes à comprendre ce thème qui est si important! Je suis moi-même dans ce cheminement-là en ce moment et cela m’a fait un grand bien de lire votre article! Merci encore! Bravo! Poursuivez votre merveilleux travail, vous avez un don! Journée lumineuse à vous et à vos lecteurs! 🌞 Avec amour! ❤
    Nancy

    1. Bonjour Nancy !
      Merci beaucoup pour ce commentaire et les encouragements !
      Journée lumineuse aussi, avec Amour 🙂

  92. Wow, la conclusion signe tous les troubles de l’attachement ! Bravo pour la concision et merci pour le choix du media bd. Allez au boulot !

  93. Bonjour et merci pour cette petite BP assez explicite quant aux relations que l’on peut avoir. Je me suis d’ailleurs reconnu dans certaines circonstances avec mes relations amoureuses passés. Comme quoi les relations humaines sont bien complexes…

    Vous illustrez toutefois les relations amoureuses , les relations amicales …mais une à laquelle j’ai pensé et qui aurait mérité de figurer ici reste la relation parents / enfants et le détachement ambigue qui existe souvent lorsque l’enfant prend son indépendance. Les parents le vivent assez souvent comme une sorte « d’abandon » et se crée alors constamment quelques chose de plus ou moins toxique : parents qui font culpabilliser leur enfant car le manque de celui-ci après que le cordon soit coupé se ressens comme de l’égoïsme de sa part. Les parents devraient alors en profiter pour se recentrer sur leur couple, se dire que l’enfant à quitté le nid et vole de ses propres ailes et que finalement ils ont rempli leur rôle… le principe même de la vie….

    1. Merci Marina pour ces précisions ! La BD aborde le sujet de façon générale, et surtout je n’ai pas assez d’expérience dans la relation parent/enfant pour pouvoir en parler 😉

  94. Bonjour, merci beaucoup pour cette BD explicite et donne envie d’avancer vers l’amour de soi. Quel professionnel est le plus approprié pour se sortir de ce shema néfaste ?

    1. bonjour tu peux trouver différentes sortes d’aides du classique psy au moins classique thérapeute EFT ou Reiki en passant par des massages  » branchés  » ou un acupuncteur ou homéopathe , ostéopathe …. bref demande autour de toi à des gens qui ont changé en positif ? essaie et choisis en fonction de toi et tes ressentis. bonne route

    2. Bonjour et merci Matissia !
      Merci à Poirier qui a très bien répondu. A toi de trouver le professionnel avec la méthode qui te correspondra le mieux, parmi toutes celles qui se pratiquent aujourd’hui.

  95. Bravo. C’est exactement ça! Votre illustration en BD est claire, efficace, simplement essentielle, touchante. Je vais la faire circuler. Merci. Continuez!

  96. Bonjour, j’aurais beaucoup aimé que votre petite histoire en dessins soit rendue en VIDEO, tout simplement. Facile pour moi à utiliser dans mon travail sous la forme d’une vidéo plus que sous la forme d’un BD. C’est une suggestion…

    1. Bonjour Maelle ! C’est une très bonne idée ! Je vais d’abord écrire la suite à cette BD en racontant l’histoire d’un personnage vivant l’attachement et le détachement, pour donner un exemple plus concret. Et puis je verrai, je ne sais absolument pas comment faire une vidéo. Ce n’est pas (encore) dans mes compétences, mais pourquoi pas apprendre à le faire par la suite 😉

  97. Bonjour, pourquoi ne pas faire une VIDEO de votre petit scénario? Ce serait encore plus parlant, encore plus percutant, et viral… Je serais preneuse!

  98. Bonjour a tous !

    Je précise que je n’ai pas trop l’habitude d’écrire comme ça sur internet, donc pardonnez si mon propos manque de clarté et mes fautes, mais je crois que ça fait partie de mon chemin vers moi alors je me lance !

    Déjà merci pour cette BD, que je trouve d’une grande clarté et d’une grande sensibilité !

    D’abord, mes liens d’attachements… Le plus visible et difficile pour moi est celui des relations amoureuses, ayant depuis longtemps vécu dans le don de mon « je » à l’autre, je souffrais justement de chaque abandon comme du sevrage d’une drogue, mais au lieu de me reprocher cette attitude ou je « m’abandonnais » à l’autre à mon propre détriment, je reprochais à l’autre de me faire souffrir alors que je lui donnais tant de moi même (Mince, je me trouve sot quand j’écris ces ligne, mais bon je pense que le déni c’est une réaction normale à la souffrance… Mais je ne le souhaite ni à moi ni aux autres ! )
    aujourd’hui, les choses ont bien changés, même si j’ai encore plein de réminiscence de mes chaines car les habitudes ont la vie dure et l’amour propre est une denrée dont je trouve manquer encore souvent (pardon à ma bien aimée et merci pour ton amour ! ) !
    Mais dans l’ensemble, j’évolue, m’accepte, me libère, pleure les peines du passé, retrouve mon royaume intérieur et l’amour inconditionnel.

    Bon je vais parler un peu de moi du coup, mais c’est juste pour illustrer le contexte de ce retour intérieur pour me libérer de mes liens d’attachement et vous dire comment j’y parviens de mieux en mieux (j’ai envie de tout raconter tellement je souhaite être compris… Pardonnez le pavé, je m’applique ! )

    Il y a presque 6 mois j’ai perdu ma dernière ascendance, devenu orphelin avec ma jumelle et mon jeune frère de 16 ans , je vous confie non sans peine que j’ai été confronté à mon vide intérieur de manière assez abrupte… Mais à cause de cette douleur que je ne pouvais pas attribuer à autrui (j’ai refusé d’en vouloir à la vie… ) et grâce à l’envie de me soigner au mieux pour avancer, j’ai approfondi une recherche que j’avais déjà ébauché.
    Cette recherche, il s’agit d’apprendre comment soigner mon « enfant intérieur », et donc les traumatismes passées, ce que j’essaye de faire grâce à une pratique quotidienne mélangeant soit de la méditation, du yoga, des technique de respiration issues de la sophrologie, la pratique de la pleine conscience et également le travail sur l’amour pour moi et la foi en mes capacité curatives. J’avoue que le fait d’être musicien m’aide aussi beaucoup ! (Et je tient à remercier aussi toutes les chouettes personnes qui m’entourent, et aussi tout ces supers auteurs de bouées de sauvetage intérieur comme l’auteure de cette BD ! )

    Pour l’instant, de toute ces pratiques, la méditation, ou même plus simplement la pleine conscience est ce qui me libère le plus de mes chaines liée à ma peur de l’abandon et à mon dénigrement de moi même. La pratique du chant m’aide beaucoup également, je ne saurais que trop vous conseiller de vous y mettre !

    Voila, j’espère que c’est assez clair, merci de m’avoir lu et permis de m’exprimer, et pour cette superbe BD,
    Bonne continuation !

    1. Bonjour Lalaina !
      Un grand merci pour ton commentaire ! Bravo pour avoir osé témoigner de ton parcours, et bravo pour tout le chemin parcouru vers toi-même ! Je pense que ton témoignage pourra aider d’autres personnes, car tu expliques très bien ce qui s’est passé en toi, tes prises de conscience et ce que tu mets en place concrètement.
      Et en plus c’est bien écrit 😉
      Bonne continuation à toi
      Avec Amour,
      Fannys

  99. Excellente BD très compréhensible, je trouve que c’est un plus! Je connais les Bonhommes Allumettes de Jacques Martel.
    J’ai identifié mes liens d’attachement.: J’étais en Vie, cela me suffisait … au détriment de tout le reste que je ne me suis pas autorisée! Finalement, la violence d’un mari, m’a fait fait comprendre que j’avais besoin d’aller chercher en moi les compréhensions et ressources possible pour enfin VIVRE ma VIe ..! J’en suis aux Balbutiements de cette Vie Nouvelle; Apprécier chaque jour, ces avancées pour ÊTRE enfin!
    MERCI infiniment à vous

  100. Magnifique,tres belle illustration,c un long chemin qui en vaut la peine, quelle liberté et c beau l amour inconditionnel.merci du fond de mon coeur.

  101. Bonjour Fanny
    Juste vous dire que vos dessins et explications sont juste excellent. Bravooo !!
    Je suis moi même thérapeute et je m’en vais partage votre article au plus grand nombre car des dessins sont pour certains sou en plus parlant 😉
    Merci pour votre rayonnement 💖
    Leyla

    1. Bonjour Leyla ! Merci beaucoup, je suis heureuse si mes dessins peuvent aider d’autres personnes. C’est super 🙂

  102. Bonjour Fannys
    Merci pour ton article, que de liens avec ma vie, l’arc en ciel, ce trésor qui est en moi et en chacun de nous. Les pièces du puzzle, image que j’utilise avec mes clients en thérapie et en coaching. Et la clé de tout s’aimer et s’accepter, s’accueillir comme tel afin d’être en accord de notre être, de notre authenticité. Mon objectif 💫🍀🌈🙏.
    À bientôt,
    Rosine

    1. Bonjour Rosine ! Merci pour ton commentaire 🙂 Oh oui être en accord avec soi-même, je comprends maintenant vraiment ce que ça veut dire, et ce n’est encore que le début du chemin !

  103. Bonjour je me présente je m’appelle Mélissa j’ai 25 ans, d’après le livre des 5 blessures de l’âme j ai une très forte blessure d’abandon et je suis donc dépendante affective. Je travaille sur moi pour m’en libérer.

    Si nous découvrons l’Amour vrai, nous n’avons plus jamais besoin de l’affection de l’autre ?

    Au bout de plusieurs jours sans l’affection de mon copain, je craque et lui fait pleins de reproches. Il n’est pas expressif du tout et pas câlin, je dois lui demander pour qu’il m’en fasse, je suis de plus en plus agressive car j’en ai marre : ca me blesse de devoir lui demander de l’affection de sa part tout le temps depuis 3 ans. C’est un cycle sans fin. Je sais que c’est de l’attachement et donc que JE me rends malade.

    Ma question est n’est ce pas simplement humain d’avoir besoin de l’autre? Peut on vivre seul sans jamais rien attendre de personne et sans jamais ressentir de manque? Peut on affectivement se suffir à soi même? C’est encore quelque chose que je n’arrive pas à concevoir, j’espère que vous pourrez m’éclaircir sur ce point

    Merci beaucoup pour votre article

    1. Bonjour Melissa,
      J’aurais pu écrire ce commentaire car il décrit tout ce que je pense, ressens et les mêmes interrogations.
      Je me sens moins seule de te lire et j’espère que Fannys saura te répondre 🙂

      Bon courage pour les relations humaines jamais faciles

      1. Oui, je pense comme toi que, quoiqu’il arrive, nous aurons toujours besoin des autres; simplement parce que nous avons besoin de l’amour des autres, aussi!
        La bd est très bien faite! J’ai bcp aimé, mais elle ne dit pas tout, il me semble.
        Bien sûr, il faut d’abord apprendre à s’aimer soi! C’est la première quête, en effet, comme le décrit si bien Fanny.
        Mais quand bien même nous y parvenons, nous aurons toujours besoin d’affection, de câlins, etc…
        Nous vivrons peut-être différemment ce manque, de façon moins dramatique, moins pesant, moins stressant, mais notre amour pour nous-même ne suffirait pas à nous en défaire totalement…sinon, à quoi bon l’humanité ? Je considère que l’être humain ne peut se suffire à lui-même, il cherchera toujours à l’extérieur ; je le vois plutôt comme ça; nous avons tous une lumière en nous, qui perd de son intensité si nous souffrons intérieurement, il suffirait juste de la raviver pour rayonner, mais c’est » l’autre  » qui nous permet de le faire , la plupart du temps: un ami, un amour, un professionnel, un livre, une chanson etc…
        C’est l’interaction avec les autres consciences qui permettent de se vivifier… Enfin je crois.
        Voila, je voulais juste dire que s’aimer soi, c’est essentiel pour être bien, mais aimer et être aimé, c’est essentiel aussi!

    2. Bonjour Mélissa ! Merci pour ton témoignage qui me parle vraiment ! Et Bonjour et merci Chouchou !
      Je comprends totalement ce que tu dis, j’ai aussi ressenti cette blessure d’abandon, je sais comme ça peut faire mal. Alors déjà, j’ai envie de te dire : Bravo ! Tu as déjà fait une grande partie du chemin, puisque tu as réussi à t’observer toi-même, et que tu as compris que la cause était intérieure. Et la bonne nouvelle, c’est que oui ! on peut s’en sortir !
      Pour te répondre : c’est en effet humain d’avoir besoin de l’autre mais c’est aussi humain de s’auto-suffir affectivement. Les deux sont vrais… On peut vivre seul sans ressentir de manque, mais sans se couper des autres non plus bien entendu. Ce qui m’a aidé, a été d’augmenter progressivement l’Amour de moi-même, pas à pas, de petite victoire en petite victoire. Et aussi de découvrir des croyances qui me limitaient, comme : « je ne suis pas capable de me débrouiller toute seule ». Je me suis dit : ok, j’ai cette croyance en moi. Mais maintenant elle est obsolète. Je la remplace par : « je suis tout à fait capable ». Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, mais ça a marché, vraiment.
      Je vais très prochainement écrire un autre article sur les liens d’attachement, dans lequel je vais raconter l’histoire d’un personnage, qui justement était en manque d’affection et se sentait très seul ! Comme ça, tu auras un exemple concret, et en plus qui te correspondra un peu 😉
      Avec Amour

      1. Vivement cette prochaine BD, alors. En tout cas, ça m’a fait beaucoup de bien de lire celle-ci, ça doit faire la troisième fois de la journée que je la lis!

  104. Merci pour cette sympa explication, car ça m’aide a trouver plus clairement que la pièce c’est en moi et pas dans les autres

    Biens à vous

  105. J’ai compris cela tardivement mais j’y travail encore et ce tout les jours!!
    Je me mets en tête que personne ne peux m’aimer et que je ne peux aimer quelqu’un plus que moi…certes  » je ne m’aime pas encore assez »
    Mais je refuse que quelqu’un fasse la pluie et le beau temps dans ma vie dorénavant et ce peu importe la personne, amis, famille entourage, Amour….

  106. Bonjour! Merci pour cette BD si réaliste! Elle a eu de profonds échos en moi…! Suite à une longue relation, et à une longue séparation, j’ai enchaîné les relations stériles avant de comprendre enfin qu’il me manquait une partie du puzzle. C’est grâce à l’hypnothérapie que j’ai pu trouver la solution à ce douloureux problème. 🙂 Les liens d’attachements, aussi inconscients soient ils, empêchent d’avancer c’est certain!

    Bon cheminement!

    1. Bonjour Marion, merci beaucoup pour ton témoignage ! C’est gentil de partager ce qui a fonctionné pour toi. 🙂

  107. Bonsoir. Merci pour cette bd très intéressante. A mon tour de trouver les liens d attâchement. Je réclame sans arrêt des câlins à mon copain. Je n ai pourtant jamais manquer d affection durant mon enfance. Bien au contraire. J ai malgré tout vécu des traumatismes de par ma mère dépressive (pb d alcool, TS, embrouille avec mon père, rapport de force…). Y a t il un lien ? Je me rends compte avoir peu confiance en moi, ce qui me fait douter de tout (vie affective, amour de mon copain, de moi-même.)… merci pour ton soutien.

    1. OUAH! On dirait moi! Sauf que c’est mon père qui était Alcoholique et ma mère anxieuse.
      Je ne m’aime pas, et j’ai beaucoup d’insécurité dans mon couple et dans ma famille. Pourtant, je n’ai aucun lien d’attachement au travail et j’y suis épanouie. J’ai l’impression qu’au travail, on ne me juge pas, et surtout, on est pas oubligé de m’aimer tant que chacun fait son travail (cela dit, je CROIS que mes collègues m’apprécie!) 🙂 Mais à la maison, j’essaie d’être la femme et la mère parfaite et le plus que j’échoue, le plus que je me déteste et le plus que j’ai l’impression de ne pas être digne de ceux qui m’aiment.
      C’est pas facile de s’aimer! Bon Courage!

      1. Merci Frédérique d’avoir partagé ton expérience ! Comme tu dis, ce n’est pas facile de s’aimer, c’est tout un chemin vers soi-même, mais ça vaut vraiment la peine. La société est très culpabilisante vis-à-vis de la femme et mère parfaite, mais la critique la plus sévère, c’est celle qu’on se fait envers soi-même. Nous sommes les pires juges de nous-même. On fait des erreurs ? Ok, arrêtons de culpabiliser, et regardons-nous avec bienveillance, nous sommes en apprentissage ! Essayer d’être parfaite, c’est dur, chercher à être soi-même, c’est plus efficace. C’est de nous-même que nous devons être digne avant tout… Bon courage, avec plein d’Amour !

      2. C est exactement ça. Je manque de confiance en moi et en mon copain. Je doute de tout ce qu il me dit. Et je suis tjs obligée de lui demander de me rassurer. Je vais le soûler au bout d un moment. Et au travail je ne suis pas du tout épanouie. Donc ça rajoute à tout ça. Je ne sais pas si mon passé a un lien. Je suis perdue et ne comprends pas mon comportement. Pk je me prends autant la tête. Si tu as des conseils, je suis preneuse

    2. Bonsoir Charlène, merci pour ton témoignage. On peut être entouré d’affection, si au fond on a des croyances qui disent le contraire, on se sentira autant en manque que si on était réellement seul… Ce qui m’a aidée, a été d’aller chercher les croyances en moi qui me faisaient souffrir, de les voir avec bienveillance pour ce qu’elles sont (rien que des croyances !), et de les changer pour des croyances qui me plaisaient plus. Simple, mais pas toujours facile… Je vais dessiner très prochainement une suite à cette BD, pour donner un exemple concret (donc forcément un cas particulier) qui va illustrer l’attachement et la libération intérieure. J’espère que ça aidera à mieux comprendre et que ça donnera quelques pistes du « comment faire maintenant que j’ai identifié des liens ».
      Je te souhaite le meilleur sur ce chemin vers toi-même. La confiance viendra naturellement en retrouvant de plus en plus ta lumière intérieure 😉
      Avec Amour

      1. Merci de ta réponse. Je suis dépassée par tout ça. J ai vraiment bcp de mal à comprendre comment retrouver une sérénité intérieure. Et surtout ne plus me prendre la tête. Avoir confiance en mon copain et en moi surtout. C est difficile. Si tu as qq conseils plus concret je suis vraiment preneur car je galère toute seule

      2. Et quand tu dis « On peut être entouré d’affection, si au fond on a des croyances qui disent le contraire, on se sentira autant en manque que si on était réellement seul… Ce qui m’a aidée, a été d’aller chercher les croyances en moi qui me faisaient souffrir, de les voir avec bienveillance pour ce qu’elles sont  » je ne sais pas comment faire ça. Peux tu m aider sincèrement ?

      3. A travers tes commentaires, on voit que tu te pose des questions sur toi-même, plutôt que d’accuser l’extérieur, alors bravo !
        Pour ne plus se prendre la tête, c’est le lâcher prise… Je ferais peut-être un article dessus, en attendant Lulumineuse l’explique très bien (on se « lâche la grappe » !) c’est sur http://www.lulumineuse.com. Comme tu le dit, c’est avoir confiance en toi surtout qui compte. Quand on a vraiment confiance en nous-même, on sait qu’on fait les bon choix pour nous-même, et on n’a plus peur que l’autre nous trahisse, ou ne nous aime pas, etc. Parce que qu’elle que soit la situation, on sait qu’on peut toujours compter sur nous-même. J’espère que j’arrive à être à peu près claire…
        Pour aller chercher les croyances en moi, je ne sais pas trop comment faire… Ce qui est sûr, c’est que je m’observe le plus souvent possible pour savoir ce qui se passe en moi. Et je me pose des questions à moi-même, par exemple : « pourquoi tu te sens [anxieuse/rejetée/abandonnée/etc.] Fannys ? » « ah, c’est parce que tu te crois [pas capable/sans intérêt/pas à ta place/etc.] ». « D’accord, je comprends, mais maintenant cette croyance est obsolète, remplaçons-là par une croyance plus positive ». Bref, tout un dialogue intérieur 😉 et aussi beaucoup de lâcher prise.
        Si tu galère toute seule comme tu dis, le mieux reste de trouver de l’aide, il y a de nombreuses méthodes pratiquées actuellement, ce qui est bien pour en trouver une qui nous convient 😉 en tout cas c’est ce que j’ai fait personnellement

  108. C’est génialement bien illustré ! J’ai adoré. Je suis thérapeute et ça me plairait d’avoir un don tel que le vôtre pour pouvoir illustrer toutes ces choses que l’on peut tellement mieux ressentir par l’image, par une histoire.

    Merci beaucoup de nous en faire profiter.

    Nathalie

    1. Merci beaucoup Nathalie ! Je suis contente de voir que cette façon d’écrire/dessiner fonctionne pour expliquer quelque chose ! Je vais continuer dans cette voie alors 🙂

  109. Très très beau partage merci beaucoup . J’ai l’impression que le message passe mieux par des dessins c’est une super idée et c’est bien réalisée en plus ! Pour ma part, j’ai manqué d’affection mais comme mes propres parents et ça il faut en être conscient aussi c’est que les parents répètent ce qu’ils ont malheureusement vécu ! Je suis encore dans une relation ou je ressent ce vide, je sais maintenant je réalise que nous n’attirons pas les gens par hasard et qu’en plus si on prend le temps d’observer on a des points communs avec donc je me permet de le signaler pour que d’autres personnes y réfléchisse. En tout cas, je me dis qu’il serait bon d’envisager de s’en occuper sérieusement et encore plus en voyant se dessin merci encore.

    1. Merci Amandine ! Je suis vraiment contente de voir que la BD facilite la compréhension d’un message. Et merci pour ton témoignage ! Effectivement, certaines blessures se transmettent de générations en générations. Et c’est vrai que souvent on est attiré et on attire des personnes avec des blessures similaires, et tels des miroirs, elles nous renvoient à nous-même…

      1. Oui jusqu’à ce que nous décidons de les regarder en face et de travailler dessus …. Garder en tête que tout est possible même si c’est parfois difficile, il faut s’accrocher. En tout cas, j’essai de me le graver en tête ! Je vais partager ton travail qui peut aider bien des personnes et je te souhaite une bonne continuation.

  110. Bonjour, je suis tombée il y a quelques jours sur un exercice tout simple à réaliser pour couper les liens d’attachements. Je vous le propose ici de façon à aider celles et ceux qui ne le connaissent pas encore car le partage est une chose merveilleuse. Chercher sur internet « les bonhommes allumettes  » de Jacques Martel et regarder sa vidéo. Bonne continuation à tous

    1. pk couper des liens et diviser au lieu de poursuivre la route en demandant a ce lien de se tranformer pour le mieux avec comprehension,pardon,amour pur et avec un peu de foi !.. bonne journée a vous Laetitia ,vous avez le plus beau nom que je connaisse … <3

      1. Dans ses vidéos, Jacques Martel explique très bien que ce qu’on coupe, ce sont les liens d’attachement, qui sont toxiques. On garde par contre les liens d’Amour ! Mais on peut tout aussi bien le voir comme une transformation du lien ! Ce qui est important, c’est que chacun fasse ce qui est juste pour lui-même.

  111. Bonjour , j’ai trouvé les liens d attachement.
     » Je me sens comme mère Thérèsa  » une femme qui est toujours à l affût pour aidé,sauvé.( Dépandant affectif, narcissique,alcoolique .

    Je suis une Feller qui s’aime ,mais je me retrouve toujours avec les même conjoints .Qui à une dépendance soi à l alcool, drogue, dépendance affectif , ses vraiment épuisant.

    Que pourrais-tu faire . J ai pensé à Al anon pour commencer .

    1. Bonjour Sylvie, merci pour ton commentaire ! Regarde en toi pourquoi tu sens ce besoin de jouer le rôle du sauveur ? Et qu’est-ce que ces situations t’apprennent sur toi-même ? Suis ton coeur pour trouver l’accompagnement qui te conviens… Bon cheminement !
      Avec Amour

  112. bravo, quelle merveille fanny pour ces illustrations claires et top et ton texte hyper bien expliqué et qui va droit au coeur! Avec ça si on a pas envie d’aller en soi même!

  113. Bravo pour ces dessins qui illustrent parfaitement et simplement ce qui se passe quand on a eu un manque d’amour … !

  114. Bonjour merci pour ces explications en toute simplicité. Peut-être que vous pourriez vous associer avec Art-Mella pour faire d’autres supers BD communes en complément de celles individuelles…

      1. Bonjour
        Effectivement j ai de suite pensé a Artmella.
        Je m interroge, je fais beaucoup de développement personnel, j ai coupé les liens toxiques, j ai tout quitté et vis seule depuis bientôt un an et m occupe beaucoup de moi. J ai trouvé ma mission de vie mais j aimerais avoir un homme près de moi pour me rebooster dans les moments difficiles et de la tendresse. Mais je ne suis pas prête à aller avec n importe qui. Comment faire pour ne pas être en attente ?

      2. Bonjour Sabine
        Merci pour ton témoignage. Pour ne pas être en attente, je dirais : lâcher prise ! Simple, mais pas toujours facile… Pour t’aider, Lulumineuse explique très bien comment « se lâcher la grappe », comme elle dit ! (http://www.lulumineuse.com/)

  115. Quel bel article ! Merci !
    Maintenant reste à trouver les clés…
    J’ai identifié mes liens d’attachement (dépendance affective, phase narcissique non passé car œdipe non fait, plus « victime » d’un manipulateur qui m’a fait perdre toute confiance et estime de moi que j’avais deja à tres petite dose mais j’avais la force mentale…)
    Le fond du problème? Le décès de mon papa à mes 18’mois, une’ mère qui n’a pas su m’aimer comme il fallait et une vie à m’adapter aux autres sans jamais penser à moi…
    Reste à trouver comment régler tout cela…
    J’ai identifier…reste à réparer !

    1. Merci Aude pour ton témoignage ! Selon mon humble expérience, les clés les plus puissantes sont l’Amour de Soi et le lâcher prise… Avoir conscience de ces liens est déjà un grand avancement ! Bravo à toi !

  116. Coucou Fanny ! Merci pour ce bel article qui tombe à point nommé pour moi! Je dois me libérer de mon attachement à mes parents et mon frère, car je suis la seule à vouloir recoller les morceaux. Mais il y a cette fameuse règle qui ressort tout le temps : « c’est ma famille ». Et très vite je me dis :
    « Ah oui ? Et que représente une famille à la base pour Toi? : De l’amour de la paix de la protection… Ok. Et est ce que tu ressens cela auprès de ton père de ta mère et de ton frère ? Non. Alors est-ce que c’est vraiment ta famille ?… »
    Mais je reste humble et me traite avec douceur, car ça reste difficile comme chemin et ça ne se fera pas en 1 jour !
    Cependant, je sais que si je poursuis ce chemin je fonce dans une impasse ! Et c’est un mur que je vais me prendre ! « Quel douceur pour moi m’aime »(ironie)
    Et décidément non ce n’est pas ça que je veux! Ma décision est fermé dans mon cœur et le reste suivra !
    Avec toute ma gratitude et mon amour 😘
    Faustine

    1. Coucou Faustine !
      Merci beaucoup pour ce témoignage ! Se libérer des liens d’attachement est un chemin intérieur, effectivement pas facile et ça peut prendre plus ou moins de temps…
      Bien entendu, dans la vie physique, on continue à avoir des relations ! Il ne s’agit pas de couper les ponts, mais de faire de la place pour l’Amour inconditionnel…même si cela semble a priori à sens unique. L’intérêt est de ne plus en souffrir !
      Bon courage et bon cheminement,
      Avec Amour
      Fannys

      1. Bonjour,
        « …l’Amour inconditionnel…même si cela semble a priori à sens unique… ». Effectivement « semble à priori.. » est bien dit, car « l’Amour inconditionnel » ne prend pas sa source en chacun de nous mais nous sommes juste comme un « poste de radio récepteur-transmetteur », et si l’on arrive à ne pas être sur « OFF », mais s’ouvrir pour être sur « ON »…c’est gagné ! pas tjs facile…
        et Merci Fanny pour cette BD très didactique ! sans oublier que l’attachement est essentiel au début de la vie, sinon le bébé meurt. Tout l’art des parents (ou substitut) consiste à renforcer l’estime de soi chez l’enfant pour qu’il puisse ne pas avoir peur d’être sur « ON »…

      2. Merci Alice M. pour ce commentaire ! J’ai écrit la BD pour des lecteurs adultes, je ne connaîs pas assez les relations bébés-parents ou enfants-parents pour pouvoir écrire sur ce sujet. Donc je suis contente que tu viennes apporter des précisions 🙂
        Et oui, j’ai bien fait attention d’utiliser « semble a priori » 😉 Tu as raison d’insister sur le fait que l’Amour ne prend pas sa source en nous, cependant c’est par là qu’il nous arrive, en tout cas c’est bien en nous que se trouve l’interrupteur ON/OFF 😉

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